L'eurodéputée Nadine Morano était l'invitée d'Apolline de Malherbe sur RMC/BFMTV ce 2 février 2022 pour son interview politique. Elle a pu réagir sur l'actualité française à l'aube des élections présidentielles et sur la position de la droite. La journaliste a interrogé l'ancienne secrétaire d'Etat et ministre sur sa relation avec la candidate des Républicains, Valérie Pécresse.
Nadine Morano ne cache pas être impressionnée par la fermeté, la pugnacité et l'autorité de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse : "Je dois dire qu'elle m'impressionne." La journaliste lui demande alors si elle a été surpris par les qualités de l'élue politique en lice pour la présidentielle, rappelant qu'elle n'était pas celle que Nadine Morano a soutenu lors des primaires internes LR - elle a préféré Michel Barnier : "Non ce n'était pas ma candidate, en plus on a été en conflits régulièrement puisque j'avais regretté qu'elle quitte notre famille politique. Elle a reconnu ses torts puisqu'elle a réadhéré. Elle a participé à un débat qui était de bonne tenue et d'ailleurs beaucoup de Français ont suivi ce débat."
C'est alors que l'animatrice demande à son invitée si elle a pardonné à celle dont elle est désormais conseillère politique sur l'international : "Ces différentiels c'est de l'histoire ancienne. Je constate que toute notre famille politique est en ordre de bataille." Sauf pour Guillaume Peltier, ancien numéro 2 du parti qui a rejoint les rangs d'Eric Zemmour et son parti Reconquête pour être vice-président de son mouvement : "Il n'y a que lui, et je le regrette." Nadine Morano a-t-elle été tentée de se rallier au polémiste d'extrême-droite ? "Je préfère batailler à l'intérieur de ma famille politique. J'ai été à l'école Nicolas Sarkozy, même dans les difficultés on ne quitte pas le navire."
De quoi permettre à Apolline de Malherbe d'embrayer sur le soutien de Nicolas Sarkozy, ou pas, pour Valérie Pécresse. Pour le moment, il ne s'est pas prononcé. Son ancienne ministre a du mal à justifier son silence, au point que la présentatrice lui lance : "Vous galérez un peu là quand même..."