Même lorsqu'elle est en vacances, Najat Vallaud-Belkacem ne faillit pas à ses obligations et à ses engagements. Actuellement dans le Sud-Ouest de la France avec son époux Boris Vallaud et leurs deux adorables enfants, Louis-Adel et Nour-Chloé (8 ans), l'actuelle ministre de l'Education nationale s'est rendue samedi 6 août à la cérémonie du bois de Bascaules, à Toujouse (Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées), pour rendre hommage aux trois jeunes résistants fusillés par les Allemands le 6 août 1944.
Cette commémoration est un rendez-vous incontournable pour la femme politique. Chaque année, Najat Vallaud-Belkacem se rend en effet dans le Gers pour se rappeler ce fait d'histoire tragique de la Résistance et combattre l'oubli. Comme le souligne La Dépêche, la jeune mère de famille "vient en voisine d'Hontanx", la commune des Landes où son mari possède une maison et dans laquelle ils passent actuellement leurs vacances en famille.
C'est d'ailleurs au côté de celui qui partage sa vie depuis maintenant quinze ans que la ministre de 38 ans est apparue samedi. Chaleureusement accueillis par des représentants locaux, dont le président du Conseil départemental Philippe Martin et le préfet du Gers Pierre Ory, le secrétaire général adjoint de l'Élysée et son épouse ont longuement conversé avec certains habitants. Non loin d'eux se tenaient leurs jumeaux, qui ont déjà bien grandi. Parfait mélange de leurs deux parents, Louis-Adel et Nour-Chloé semblent déjà bien concernés par le devoir de mémoire.
Toujours selon La Dépêche, Najat Callaud-Belkacem a prononcé un discours dans lequel elle a réitéré sa "fierté et son honneur" d'être présente dans le bois de Bascaules. Avec beaucoup d'émotion, elle a gravement évoqué l'actualité ("La barbarie et la violence ne sont pas l'apanage du passé, le sang a encore coulé dernièrement. 72 ans après, ces événements qui ont touché de plein fouet la France donnent une intensité particulière à cette cérémonie") avant de rappeler à quel point il était important de transmettre le devoir de mémoire aux générations futures. "L'oubli est une chose redoutable. L'école est essentielle pour la transmission de ce message, raconter ce que les hommes et femmes qui se sont engagés ont fait. Vive la République, vive la France", a-t-elle conclu.
S.L.