Alors que, ce vendredi 28 août, était notamment animé sur Twitter par le populaire hashtag #CestLaRentreeQuand, le magazine VSD s'est penché sur la manière dont les politiques gèrent l'éducation de leurs enfants entre deux réunions et le vote d'une loi. Rachida Dati et Valérie Pécresse (chez les femmes) se sont prêtées au jeu, mais pas leurs consoeurs du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem et Fleur Pellerin...
Si Rachida Dati, ex-ministre de la Justice aujourd'hui maire du très chic 7e arrondissement de Paris, jongle une fois sur deux entre respect de sa vie privée et confidences personnelles, elle a consenti a évoqué comme elle gère son rôle de maman pour sa fille Zohra (6 ans). "Je la dépose pratiquement tous les matins. Je rencontre systématiquement son institutrice et je demande comment se passent les cours", explique-t-elle. Et d'ajouter qu'en raison de ses horaires, il est rare qu'elle puisse venir en personne à la fin de la journée. "Si j'y vais c'est tout à fait exceptionnel", dit-elle.
Aidée par une nounou et une prof à la maison pour les devoirs, Rachida Dati ne manque pas de donner un point de vue politique à la situation... "Si votre enfant à des difficultés, il faut avoir des moyens. 40 % des enfants qui arrivent en sixième ne maîtrisent pas les fondamentaux. Cela veut dire que quelque chose ne fonctionne pas", explique-t-elle. D'ailleurs, sur l'aspect politique, sa collègue du parti Les Républicains (ex-UMP) Valérie Pécresse a elle aussi un avis. Une pensée politique qu'elle dévoile plus longuement dans une interview à Lui dans l'édition de septembre.
"Il faut se battre pour maintenir la mixité sociale dans le public et pour cela il faut garder les filières d'excellence", affirme la candidate aux élections régionales en Ile-de-France. Cette dernière, mère de deux fils en études supérieures et d'une fille en 5e, reconnaît qu'il est difficile de jongler entre sa carrière et ses enfants. "Il y a eu des moments qui ont été familialement très durs à assumer." Valérie Pécresse a également précisé avoir tenté l'aventure du privé et du public et que sa fille a aujourd'hui opté pour le privé en raison "de distance."
La question du choix de l'un ou de l'autre a d'ailleurs beaucoup fait réagir les politiques interrogés. Ainsi, si elle n'a pas voulu s'exprimer, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale a confié que ses jumeaux nés en 2008 sont dans le public. Idem pour les deux enfants du député François De Rugy (EELV, qui vient de claquer la porte du parti) ainsi que pour les quatre enfants du député Bruno Le Maire (LR). En revanche, le maire de Béziers Robert Ménard scolarise sa fille dans le privé catholique.
Thomas Montet