Charismatique polémiste, brillante journaliste, essayiste passionnée, Natacha Polony assume également un rôle de mère de famille et d'épouse comblée. Derrière les cuirs de ses tenues, "une carapace" avec laquelle elle "part au combat", se cache une adepte de la bonne chère et des choses simples de la vie, où ses enfants ont une place toute particulière.
Maman de trois enfants – deux garçons et une fille de 7 ans, 3 ans et demi et 18 mois –, Natacha Polony a un emploi du temps plus que chargé, entre ses deux quotidiennes (Europe 1 et Canal+) et un édito hebdomadaire. Levée 4h du matin cinq jours par semaine pour la matinale d'Europe), retour à 9h à la maison pour "[s]'occuper de [s]on petit dernier", puis sieste et déjeuner avec ses enfants comme elle le détaille dans le magazine HOMME Deluxe. L'après-midi, direction Canal+ avant un retour à 20h30 à la maison où elle s'"occupe des deux aînés et de [s]on homme". Et qui dit "plus de télé", dit "plus de vie sociale" : "Je suis absolument nullissime pour les conversations dans les soirées, donc ça ne me manque pas trop. Et j'ai mon principe de base : je ne fais rien le week-end, réservé à ma famille."
Ses enfants, "ses poussins" comme elle les appelle, elle leur accorde toute l'attention possible. "Moi, je ne demande pas leur avis à mes enfants, je ne leur demande pas comment ils veulent s'habiller, ce qu'ils veulent manger, ce qu'ils veulent faire. Non, je fais ce qui est bon pour eux", explique Natacha Polony, qui conjugue à merveille les statuts de mère de famille et d'épouse comblée. Et avec un époux critique gastronomique, Périco Légasse, difficile de garder la ligne : "C'est un cauchemar, avance même la chroniqueuse du Grand Journal. Malheureusement pour moi, j'adore manger. Si j'ai rencontré mon mari, ce n'est pas un hasard." Conséquence d'un époux fin cuisinier et gastronome ? "Depuis dix ans, je n'ai pas touché à une casserole."
Si Natacha Polony répond avec le sourire aux sollicitations des passants dans la rue, il lui arrive de dire non dans certaines situations : "Il y a des gens qui n'ont aucune pudeur, ni tenue. Quand je suis avec mes enfants ou quand je suis pressée, que je monte dans un taxi et qu'on me demande un selfie... je refuse."
Bien évidemment, HOMME Deluxe ne manque pas de l'interroger sur son ex-partenaire de chez Laurent Ruquier, Aymeric Caron. Et une fois de plus, la journaliste rabâche ce qu'elle a déjà dit à maintes reprises : "Tout le monde aura compris qu'en effet, je ne le regrette pas. Mais je pense aussi qu'il y a des sujets plus intéressants dans la vie. Lui était persuadé qu'il était un journaliste neutre et que moi j'étais la méchante idéologue. J'ai la plus grande méfiance envers les journalistes qui brandissent leur supposée objectivité."
Si elle ne se voit pas faire plus de deux ou trois ans les mêmes choses - "trois ans, c'est une bonne durée" -, Natacha Polony se verrait bien à la tête d'une émission télé, seule. "J'en rêve, confie-t-elle. Mais j'attendrai d'avoir le bon concept, le bon créneau horaire, la bonne chaîne. Parce que c'est indispensable. Le but, c'est d'apporter quelque chose, de permettre de faire surgir des idées. (...) Sinon, être à la télé pour être à la télé, je n'en vois pas l'intérêt."
Natacha Polony, un entretien à retrouver dans le magazine HOMME Deluxe numéro 40