A la plage, Photoshop n'a pas droit de cité, et c'est tant mieux. Dramatiquement amputée d'une partie de son bras droit en août dernier par Vogue Russie, pourtant une publication prestigieuse et pourtant en son pays natal, Natasha Poly s'est dévoilée dans sa magnifique intégralité et sans la moindre retouche vendredi 3 novembre 2012 sur la plage de Miami.
Ni ange, ni démon, contrairement à sa somptueuse prestation pour Givenchy, sans autres atours que son naturel irrésistible et son corps remarquable (1m78, 83-58-86), le mannequin russe de 27 ans a fui l'apocalypse new-yorkaise laissée par la méga-tempête Sandy après son passage pour faire le plein de soleil et good vibes à Miami. "Trop hâte de quitter NYC et d'être au soleil de Miami demain!!! Je n'en peux plus de la catastrophe de l'ouragan", avait-elle tweeté jeudi, à la veille de son arrivée en Floride.
Sous des cieux d'un bleu rassérénant, Natasha Poly, qui a rejoint en début d'année les rangs des ambassadrices L'Oréal Paris et accomplissait divinement sa mission lors du dernier Festival de Cannes, a profité pleinement du luxe de ne rien faire dans un décor paradisiaque, sublime dans un bikini assez minimaliste à imprimé simili-reptilien. Est-il utile de rappeler les accointances entre "serpent" et "tentation" ?
Pas de trace à ses côtés de son mari Peter Bakker, qu'elle a épousé en avril 2011 à Saint-Tropez ; seulement de sa mère, Katja, qui l'avait rejointe à New York pour la soutenir, anxieuse qu'elle était de l'approche de l'ouragan Sandy. "Ma mère est arrivée à NYC pour me sauver de l'ouragan Sandy" (sic), avait-elle en effet tweeté dimanche dernier, peu avant le début de la dévastation, ajoutant : "Elle me prépare ma soupe préférée ! Je me sens comme un bébé!"
Comme quoi, on peut être une des nouvelles icônes de la planète mode et rester à jamais la fifille à sa môman.