Dans son livre Mon petit coeur de beurre (chez Michel Lafon), dont Purepeople.com vous faisait découvrir la veille de sa sortie en librairie un extrait relatif à sa première grossesse, la sympathique chanteuse Natasha St-Pier aborde aussi bien les problèmes de santé de son fils Bixente que divers aspects de sa vie à elle. Elle y relate d'ailleurs un fait très étonnant...
Dans le chapitre Les leçons d'un échec, Nataha St-Pier revient sur l'année 2001, période à laquelle elle représente la France au concours de l'Eurovision et termine 4e. Un résultat qu'elle considère comme un véritable échec et qui l'a traumatisée pendant plusieurs mois. Il faut dire qu'à l'époque, alors âgée d'une vingtaine d'années, elle est très stressée par sa carrière et la réussite. Un stress amplifié par un manager très particulier... "J'étais sous la coupe d'un manager autoritaire et insensible, à qui je devais, au lieu de vivre ma vie d'adolescente puis de jeune adulte, obéir au doigt et à l'oeil. J'étais devenue une marionnette, à qui l'on ordonnait de faire certains gestes, de se teindre les cheveux en roux, de sourire au public", écrit-elle.
La chanteuse fera alors une dépression malgré les tubes qui s'enchaînent (Je n'ai que mon âme, Tu trouveras...) et s'en sortira en six mois – "Mais j'ai mis cinq ans à guérir complètement" – avec l'aide de cachets et de ses parents, tout en consultant brièvement un psy même si ce dernier ne l'a pas totalement convaincue... Dans la foulée, Natasha St-Pier prend la décision de se séparer de son manager, Guy Cloutier. Un manager dont elle révèle qu'il l'avait convaincue, quand elle avait 19 ans, de se faire "poser des implants mammaires". "À l'époque, j'étais mal dans ma peau, je me suis laissé convaincre", écrit-elle. Il faut dire qu'il était du genre à lui faire miroiter qu'avoir de gros seins, lui permettrait, comme d'autres chanteuses, de vendre davantage de disques.
Finalement, la star les fera retirer à l'âge de 32 ans. Entre-temps, elle fera aussi la rencontre d'un artiste dont elle dit qu'il lui a été "bénéfique", Pascal Obispo. "C'est lui qui s'est aperçu que je n'étais pas heureuse. Quand il a compris que je ne gagnais pas d'argent, que je ne prenais aucune décision, il m'a dit que ce n'était pas normal. Il m'a payé un avocat, puis m'a aidée à trouver un manager digne de confiance", ajoute-t-elle dans les pages de Closer (en kiosques le 26 mai). Désormais, si elle n'est pas millionnaire, elle gagne bien sa vie et multiplie les projets.
Thomas Montet