Jeudi 15 juin dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate LR aux législatives, faisait campagne à Paris quand un homme l'a agressée avant de prendre la fuite. Sous une chaleur écrasante, elle avait perdu connaissance. Rapidement hospitalisée, la femme de 44 ans a souffert d'un traumatisme crânien.
Ce samedi 17 juin au matin, un homme soupçonné de ce méfait a finalement été placé en garde à vue à 8h30 "pour des faits de violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public", a indiqué un informateur de l'AFP.
L'homme en question, qui serait d'après France Bleu le maire de la petite commune de Champignolles dans l'Eure, âgé de 55 ans, s'est présenté de lui-même à la police judiciaire de Paris, répondant à la convocation des enquêteurs. Après avoir jeté au visage de NKM les tracts qu'elle distribuait sur un marché du Ve arrondissement, l'agresseur qui l'a aussi insultée s'était rué vers la bouche de métro la plus proche.
C'était sans compter sur les journalistes présents sur place, qui ont eu le temps de le photographier, puis de diffuser son portrait dans les médias. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête dans la foulée, tandis que la députée de l'Essonne était conduite à l'hôpital Cochin où le premier ministre Edouard Philippe est venu lui rendre visite.
"Je vais mieux. J'ai besoin encore de quelque temps pour récupérer", avait-elle confié à la presse le lendemain. Suite à cette odieuse agression, Nathalie Kosciusko-Morizet a reçu le soutien de ses pairs et d'une centaine de personnes, qui se sont rassemblées vendredi en fin d'après-midi sur les lieux de l'agression pour dénoncer "un acte odieux et inacceptable" et manifester "contre la violence en politique".
Coline Chavaroche