Mbuso Mandela (25 ans), l'un des dix-sept petits-enfants de l'ex-Prix Nobel de la Paix, Nelson Mandela, était récemment accusé de viol sur mineure de moins de 16 ans. Toutefois, la justice vient de lui offrir un sérieux sursis puisque l'accusation a retiré ses poursuites afin de récolter plus de preuves en vue du procès...
Un tribunal sud-africain a donc abandonné provisoirement les poursuites pour viol contre le petit-fils de l'icône anti-apartheid, accusé d'avoir violé une jeune fille mineure le vendredi 7 août 2015, dans les toilettes d'un populaire bar-restaurant du quartier de Greenside, à Johannesburg. L'accusation a annoncé qu'elle retirait ses poursuites dans l'intérêt du procès en attendant de trouver d'éventuelles nouvelles preuves, liées à l'affaire.
"Nous avons obtenu de nouvelles informations qui nécessitent une enquête approfondie", a indiqué la porte-parole de l'accusation, Phindi Louw. Cette dernière a cependant tenu à préciser que l'accusé n'est pas "tiré d'affaire" car "les charges peuvent être rétablies plus tard, selon l'avancée de l'enquête." Pour l'heure, l'avocat de l'accusé affirme que la relation sexuelle était consensuelle et que la victime était âgée de 16 ans alors que les journaux du pays avaient évoqué l'âge de 15 ans. Toutefois, peut-importe l'âge exact car la loi sud-africaine interdit les relations sexuelles, même consenties, avec un mineur de moins de 16 ans.
Le petit-fils de Nelson Mandela a été arrêté en août 2015 et avait passé 10 jours en prison avant d'être libéré sous caution. Le scandale a mis plusieurs jours a éclaté car la famille du jeune homme a mis la pression à la supposée victime. En effet, le représentant de la famille affirme que le clan Mandela aurait tenté de dissuader les parents de l'adolescente de porter plainte. Winnie Madikizela-Mandela, l'ex-épouse de Nelson Mandela, aurait envoyé un garde du corps au domicile de la supposée victime et ce dernier a alors parlé avec le père en se faisant passer pour un policier, lui affirmant qu'il était inutile de demander l'arrestation de Mbuso. "Quand le père a demandé à voir son badge, il n'en avait pas. Il s'avère qu'il avait été envoyé par Winnie", a clamé le représentant...
Thomas Montet