En février 2012, Nick Carter et son clan étaient frappés par une terrible tragédie : la mort de Leslie, soeur du chanteur, décédée à 25 ans d'une apparente overdose médicamenteuse. Plus d'un an après le drame, le Backstreet Boy de 32 ans s'est livré pour la première fois à coeur ouvert et face caméra sur le plateau du Dr Phil pour une interview bouleversante au cours de laquelle le blondinet a évoqué ses démons de toujours.
C'est un homme nouveau qui s'est confié sur le plateau du célèbre talk-show orchestré par Phil McGraw, ex-psychologue et star de télé aux États-Unis. Après des années de dérive faites de soirées de débauche ultra-arrosées et de consommation de drogues, Nick Carter est aujourd'hui un trentenaire clean bien dans ses baskets... ou presque. Car si le présent s'annonce sous de doux auspices (il s'est fiancé à sa compagne de longue date Lauren Kitt), le passé reste bel et bien ancré dans la peau du chanteur et les heures sombres des Carter continuent à ce jour de le poursuivre. Aujourd'hui, Nick Carter est toujours hanté par la mort de sa petite soeur Leslie, point culminant d'une spirale infernale dont on lui a souvent imputé la responsabilité.
Culpabilité
"Je ne suis pas allé à l'enterrement de Leslie, et la raison pour laquelle je n'y suis pas allé, c'est que ma famille m'a rendu responsable de sa mort", a-t-il confié au micro du Dr Phil. Baigné depuis toujours dans une ambiance familiale "toxique" (trois des cinq enfants Carter, Leslie, Nick et son petit frère Aaron sont tombés dans la drogue), Nick Carter a dû en effet faire face à la fronde de ses proches, et notamment de son père, Bob, le mettant en cause dans le décès de Leslie. "Je trouvais que c'était injuste. C'était injuste de dire ça alors que j'ai toujours tout fait pour aider ma famille. J'aime ma famille comme tout le monde aime la sienne. Mais à un moment, il faut se demander si on les aide vraiment ou si on leur fait du mal", a poursuivi le chanteur.
Auteur d'un livre-thérapie, Facing The Music And Living To Talk About It (Faire face à l'industrie de la musique et vivre pour en parler en français), pour Nick Carter, l'origine de ce cercle vicieux et fatal est tout simplement à trouver du côté de ses parents justement. Confrontés à de sérieux problèmes d'argent, Bob et Jane Carter ont, d'après les confidences du chanteur, toujours été portés sur la boisson. Ce qui a amené la future star à se frotter aux vices de l'alcool dès l'âge très précoce de 2 ans !
Le démon de minuit
Mais le Backstreet Boy ne pointe pas uniquement ses géniteurs du doigt : dans son ouvrage, le trentenaire se lâche également sur une certaine Paris Hilton, qu'il a fréquentée de 2003 à 2004. "Paris est la pire personne avec laquelle nouer une relation, écrit-il dans ses mémoires. Elle satisfaisait toutes mes pulsions les plus folles en termes de fête. À tel point que cela aurait pu très mal finir. Au moment le plus fort de mes addictions, je prenais de l'ectasy, de la cocaïne et je buvais une bouteille de vodka par soir. Mais je ne me reconnaissais pas, je ne reconnaissais pas qui j'étais. J'ai tellement abusé de substances, que mon cerveau a souffert et c'est ce qui me cause aujourd'hui des épisodes dépressifs."
Un tableau particulièrement noir, heureusement illuminé depuis par de nombreuses bonnes nouvelles. Dans quelques semaines, Nick Carter passera ainsi la bague au doigt de Lauren Kitt, au cours d'une cérémonie qui sera diffusée de le show télé du couple. Mais cette année, c'est surtout son grand retour avec les Backstreet Boys, auréolé d'une étoile sur le prestigieux Walk of Fame d'Hollywood, qui a marqué l'actualité, donnant au chanteur l'opportunité de souffler un peu et d'aborder des horizons plus joyeux.