Cette apothéose, cette "putain" d'apothéose, Nicola Sirkis et Indochine s'y préparaient depuis bien longtemps. Mais un concert, c'est vite passé. Aussi bien sur scène que devant. Aussi bien au micro que dans la fosse magmatique, que dans les tribunes qui palpitent comme un jour de tachycardie collégiale, que dans les travées lointaines desquelles Nicola Sirkis n'est qu'un point à l'horizon. Mais parfois, un point... c'est tout.
Le 26 juin 2010, Indochine devenait le premier groupe français à remplir le Stade de France, accompagné dans l'histoire par une foule de fans en liesse et des adeptes sans doute moins fidèles mais tout aussi fervents pour la circonstance. Une consécration unique que ceux-là et tous ceux qui n'y étaient pas pourront retrouver au mois de novembre en CD et DVD.
En préambule à ce passage du Meteor Tour au Stade de France, le groupe avait offert cinq titres extraits du live à Bruxelles - un album que vous pouvez gagner grâce à nos confrères de Purefans.com, en cliquant ici, histoire d'attendre jusqu'au prochain. En épilogue, il offre, par la voix de son leader, un vibrant hommage aux 80 000 personnes qui ont contribué à l'existence de ce moment. Sur le site d'Indo, Nicola se fend d'un édito lyrique :
"C'était comme un rêve, un rêve indochinois.
A tous ceux du Stade et d'ailleurs,
à tous ceux qui sont venus de loin,
du nord et de Belgique,
de l'ouest et de l'est,
de Suisse et d'Allemagne,
du sud et même de très loin, du Canada,
du Pérou, de Suède, de Norvège, etc.
A tous ceux qui ont dormi des jours et des nuits devant,
Merci de nous avoir fait confiance, merci d'y avoir cru,
merci d'avoir fait plier Paris,
d'avoir mis le feu au Stade, qui, de mémoire,
n'avait jamais connu un public comme ça.
Respect immense et total pour vous tous.
Je ne sais pas si je vous aide un peu, mais vous...
vous m'aidez beaucoup.
C'est grâce à vous que nous avons démontrer que l'on peut faire des concerts gigantesques comme celui-là, en respectant le public, un "putain de public".
Rendez-vous cet été et à la rentrée pour les 8 dernières de cette "putain de tournée".
Je vous embrasse.
Nicola"
G.J.