Semaine chargée pour Nicolas Bedos ! Invité sur RTL de Bernard Poirette ce vendredi 8 novembre, le chroniqueur de l'émission On n'est pas couché y a balayé son actualité. Du Manifeste des "343 salauds" à sa brouille avec Frédéric Beigbeder en passant par la sortie de son dernier ouvrage, La tête ailleurs, rien n'a été écarté.
Bien évidemment, le fameux Manifeste des "343 salauds" est au coeur de son interview. Une fois de plus, il explique regretter avoir signé cette pétition, dont il partage le fond, mais pas la forme. "Parfois, on fait des conneries...", confie-t-il, estimant s'être fait piéger par son instigatrice Elisabeth Lévy, rédactrice en chef du magasine Causeur : "Je n'ai rien contre Élisabeth Lévy, mais elle m'a piégé. Elle ne m'a pas dit les signataires, elle m'a présenté la pétition comme un texte un peu libertaire qui allait dans un sens que je défends d'ailleurs. (...) C'est juste l'enrobage qui est terrifiant. On passe tous pour des 'réac néo beaufs' qui allons aux putes et qui voulons défendre notre droit à y aller. Ça c'est vrai que ce n'est pas mon univers."
Profitant de l'occasion, Nicolas Bedos est revenu sur les dangers de Twitter et les difficultés à s'y faire comprendre. Non, il n'a pas signé cette pétition en étant complètement ivre, faisant ainsi allusion à son message laissé sur le site de micro-blogging qui se terminait par un smiley ("J'ajoute que j'ai signé cette étrange pétition il y a quelques semaines, en cellule de dégrisement ;-)"), référence à peine voilée à son passage dans un commissariat suite à une soirée trop arrosée. De fait, l'humoriste explique qu'un petit rien peut se transformer en une tempête sur les réseaux sociaux. "L'autre jour j'étais à la télé avec une femme délicieuse qui me dit un truc pour rire et tout à coup ça devient un clash, un tacle", raconte-t-il, évoquant son passage sur Canal + et son face à face avec Doria Tillier, Miss Météo qui en avait profité pour régler ses comptes...
Bien évidemment, Frédéric Beigbeder, l'instigateur du manifeste, n'a pas été épargné. Les deux hommes ne peuvent plus se voir, et l'affaire du manifeste n'a pas arrangé la situation. L'homme "est méchant, mais il le fait très drôlement et avec beaucoup de talent", explique-t-il avant d'ajouter : "Il est même le personnage le plus méchant que je connaisse. Je l'ai toujours su. Il a beaucoup de talent mais c'est une saloperie et je le dis en connaissance de cause."
Venu présenter son dernier ouvrage, La tête ailleurs, paru chez Robert Laffont, Nicolas Bedos en révèle beaucoup sur lui-même. Notamment qu'il n'est pas un coureur de jupons, loin de l'image que certains médias veulent bien lui donner : "J'ai eu quelques amours dans ma vie, reconnait-il. Mais je ne suis ni un queutard, ni un coeur d'artichaut. Il n'y en a pas eu des masses, c'est suffisamment précieux." Il y évoque également ses dépressions liées en partie "à la poudre", ses chroniques assassines qu'il assume totalement, tout comme sa méchanceté à l'égard de certains - "Quand je dis du mal de quelqu'un, je le pense, je n'ai pas de mauvaise foi en moi." - avant de parler de son père, Guy Bedos, le seul à propos duquel il ne dira jamais de mal.
"J'ai une affection définitive [pour Guy Bedos] et pourtant Dieu sait qu'il me mène la vie très dure, répond le fils de l'humoriste. Il est chiant comme tout, on est tous chiants dans cette famille mais alors lui il a le pompom... Mais lui, c'est le plus chiant de tous. Mais je l'aime. Et ça sera comme ça jusqu'au bout."
Nicolas Bedos, invité de Bernard Poirette, une interview à retrouver dans on intégralité sur le site de la radio RTL.