
Le documentaire s’appelle Tout sauf l’ennui et est disponible gratuitement sur YouTube depuis décembre 2023. En cinquante minutes, il raconte la genèse et l'aventure de la création d'Alphonse, série télévisée de Nicolas Bedos mise en ligne en octobre de la même année sur la plateforme Prime Video. Dans les coulisses de la série, on croise ses acteurs, notamment Jean Dujardin et Charlotte Gainsbourg. Le texte accompagnant Tout sauf l’ennui invite à découvrir “la genèse et l'aventure de la création d'Alphonse, au plus près de son créateur. Des premiers brouillons de dialogues écrits par Nicolas Bedos à l'émotion du dernier plan tourné, ce documentaire est une invitation à découvrir les rouages très personnels qui commandent à la fabrication d'une œuvre originale et la chance de mettre en lumière le talent de toute une équipe et ce qui fait la magie de leurs métiers.” “Au plus près de son créateur” ? Et pour cause ! Tout sauf l’ennui est réalisé par Pauline Desmonts, compagne de Nicolas Bedos depuis quatre ans et mère de sa fille Joséphine, née en décembre 2023.
Preuve que Pauline a intégré le monde du cinéma et le cercle professionnel de son compagnon, ce documentaire est produit par la société Montmartre Films, fondée par Alain Goldman. La boîte de production a financé Alphonse mais aussi plusieurs films de Jean Dujardin, un intime du fils de Guy Bedos. Pour se lancer dans cette nouvelle carrière, la jeune femme en a mis de côté une autre menée dans le secteur du luxe de seconde main. Elle renoue avec ses premières amours car, dès 2013, elle assurait une figuration dans la série télé CMlV.

Diplômée de l'EDHEC, une prestigieuse école de commerce, elle a travaillé une décennie durant dans l'équipe de Collector Square à Paris, un site de maroquinerie et bijoux, où elle occupait le poste de responsable marketing et communication. Avec ses collaborateurs, elle proposait à la vente des objets de luxe de grandes maisons telles que Dior, Hermès et Buccellati. En 2021, dans Le Journal du luxe, Pauline Desmonts expliquait que “notre clientèle se compose de vrais collectionneurs à la recherche de pièces rares mais aussi de personnes plus néophytes. Les quatre univers de Collector Square se mélangent bien et se valorisent. Lorsque nous mettons en avant nos diverses pièces sur un thème précis, la maroquinerie sublime l’objet d’art et inversement. Il y a peu d’endroits mêlant tous ces domaines, et les clients apprécient cette différenciation”.

Collector Square a confirmé à Pure People que Pauline ne travaillait plus chez eux. Dorénavant, elle préfère se consacrer à sa famille, au cinéma et à la défense de son compagnon. Il a été condamné en octobre dernier, pour agression sexuelle, à une année d'emprisonnement, dont six mois avec sursis et six mois sous bracelet électronique. Peu après cette décision de justice, elle publiait un long message sur Instagram pour défendre l'honneur de son compagnon. Pauline écrivait que "si les centaines de messages de gens de la sphère publique comme privée, célèbres et anonymes que j'ai reçus, et qui m'ont réchauffé le cœur, venaient à être exprimés publiquement par leurs auteur(es), on comprendrait peut-être enfin l'incroyable fossé qu'il y a désormais entre ce que les gens disent (ou plutôt n'osent pas dire) et ce qu'ils pensent".

Selon elle, Nicolas Bedos aurait été "puni injustement pour en faire un symbole". "C'est la première fois dans l'histoire de la justice française qu'un juge condamne un homme (n'ayant jamais eu de condamnation de cette nature) à de la prison ferme pour un comportement déplacé en boîte de nuit. N'en déplaise à certains, ce n'est pas appliquer la loi que d'appliquer la peine maximale faisant fi du contexte, de la nature, de la gravité et de la matérialité des faits (…) Exprimez-vous, ne censurez pas vos intuitions, parlons, débattons. Vous êtes si nombreux et nombreuses". La condamnation connue, Laurent Ruquier ou Elsa Zylberstein ont également apporté leur soutien à leur ami. Le 7 mai prochain, Nicolas Bedos publiera, aux éditions de l’Observatoire, Soif de honte. Le livre décrira “l'effondrement d'une vie sous le poids des accusations et de la honte”, “la mécanique du lynchage public à l'ère des réseaux sociaux” et “les bouleversements provoqués par le mouvement #MeToo dans le cinéma français”. Une chose est sûre, Pauline Desmonts n’a jamais eu honte de son Nicolas.