Hier soir, samedi 28 septembre dans On n'est pas couché sur France 2, l'écrivain et comédien Nicolas Bedos proposait sa deuxième chronique pour le plus grand bonheur des téléspectateurs de Laurent Ruquier. Quelques jours après avoir passé 15 heures en garde à vue au commissariat de police du 2e arrondissement de Paris pour conduite en état d'ébriété et outrage à agent, la recrue du late show de la chaîne publique a fait sensation en revenant sur cet épisode... à sa manière.
Ainsi, assis à côté du présentateur, face aux invités du jour et aux polémistes Natacha Polony et Aymeric Caron, le chroniqueur a offert une performance qui pourrait bien lui apporter quelques ennuis supplémentaires avec les forces de l'ordre... Il a ainsi commencé évoquant sa libération : "Je remercie Laurent Ruquier de leur avoir fait parvenir un pot-de-vin de 5600 euros, ce qui permettra sans doute à tout le commissariat de se péter la gueule pépère pendant au moins 48 heures et ce en toute impunité étant entendu qu'un flic qui boit ce n'est pas un délinquant, c'est un pléonasme".
Après cette entrée en matière qui n'a pas fait dans la dentelle, le chroniqueur a surenchéri : "Je me suis fait coffrer comme un vulgaire ministre, pendant 15 heures, 15 heures à regarder le plafond, sorte de livre d'or signé Bernard Tapie, Villepin, Strauss-Kahn, Guérini, Georges Tron, bref la classe... Il y avait déjà deux couchettes réservées par Yannick Noah et Lilian Thuram, ainsi qu'un couffin pour le mari de Carla Bruni".
Puis, après un parallèle avec la corrida, Nicolas Bedos a tenté de justifier ses actes délictueux avec humour : "J'ai été stupide et les picadors en uniforme en ont bien profité pour me planter leurs vannes dans le coeur 'Alors le p'tit Bedos on fait moins l'fier qu'à la télé hein ? Qu'est-ce qu'il va dire papa ? La gauche bobo, la gauche bourrée !' J'adore cet humour de commissariat". Et d'ajouter pour expliquer son comportement : "Du coup j'ai chargé, vu que j'étais bien chargé..."
Son éloquence et sa plume mises de côté, le jeune écrivain a toutefois tenu à déclarer : "Ne l'oubliez jamais en conduisant alcoolisé on peut gâcher sa vie ainsi que celle des autres, j'ai fait une grosse connerie et ça pour le coup ce n'est pas de la télé, merci". Il avait également tweeté à sa sortie de garde à vue "Vends scooter.Neuf. 2 rayures. Petite notoriété". Il peut pas s'empêcher de faire de l'humour !
Ce n'est toutefois pas la première fois que le fils de Guy Bedos et Joëlle Bercot insulte les forces de l'ordre. En janvier 2011, sur l'antenne de Canal+, il évoquait un premier passage en cellule de dégrisement, qualifiant alors les policiers qui l'avaient interpellé d'"odieux, abrutis, voyous en uniforme, racailles tombées du bon côté, au QI d'un poulpe mort". Il avait alors été condamné en juillet 2012 à 2 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris, pour "insultes publiques".
Une séquence à (re)découvrir dés à présent dans notre player vidéo !