C'est la séquence télé qui fait le buzz depuis hier soir, mercredi 8 octobre, sur la Toile. Il s'agit du canular organisé par Nicolas Bedos et Alessandra Sublet dans l'émission de cette dernière Un soir à la Tour Eiffel, sur France 2. Alors, souhaitait-il faire le buzz ou passer un message en s'inventant une liaison avec Valérie Trierweiler ? Quoi qu'il en soit, ce canular n'a pas plu au CSA. Nicolas Bedos s'explique pour Closer.
"J'ai voulu répondre à ma façon à la peopolisation de la vie politique. J'ai eu cette idée deux jours avant le tournage. Je ne voulais pas faire deux heures d'émission juste pour entendre des choses gentilles sur moi, raconte Bedos. Alors j'ai eu cette idée, l'envie de me mettre en danger, qu'il se passe quelque chose d'inédit à la télé et Alessandra Sublet et le rédacteur en chef Alexis Trégarot m'ont suivi. Avec Alessandra, on a joué comme au théâtre. J'ai tout écrit : les séquences d'Alessandra, celle de Nicolas Rey..."
Pour éviter les fuites sur Twitter, après l'enregistrement de l'émission, Nicolas Bedos n'a pas révélé ce canular. Il ainsi attendu de se retrouver en tête à tête avec Alessandra Sublet pour le faire. Une séquence révélation qui a été diffusée en fin d'émission. N'a-t-il pas été gêné de tromper les gens ? Il répond : "Je n'étais pas très à l'aise pendant la séquence. Je sentais les regards dans le public. Des gens qui sont venus parce qu'ils m'aiment bien être catastrophés... Je n'ai pas fait ça pour le buzz, pour faire parler de moi, mais pour me moquer du buzz graveleux autour de cette épisode..."
Un appel de François Hollande
Si on a pu lire de nombreux commentaires de déception et d'agacement sur les réseaux sociaux, le président François Hollande a, lui aussi, réagi. Il aurait appelé Nicolas Bedos. D'abord plutôt virulent, il se serait finalement détendu la conversation était "sympathique et drôle". Nicolas Bedos avoue qu'il pensait même pousser le sketch encore plus loin en ne disant rien le soir même, voulant attendre le lendemain de la diffusion de l'émission. Il explique : "Mais c'était impossible juridiquement. La production de l'émission a refusé."
Le CSA en colère
Pourtant, il semble être déjà allé trop loin pour le CSA. En effet, comme le révèle le Twitter de la chaîne d'information i-Télé, le Conseil supérieur de l'audiovisuel se serait saisi de l'affaire. Alors qu'Alessandra Sublet a réussi à captiver 200 000 téléspectateurs de plus que la semaine dernière, lors du premier numéro d'Un soir à la Tour Eiffel, cette petite plaisanterie pourrait bien lui faire de l'ombre...