Un canular a mis un immense malaise sur la Toile, ce mercredi 8 octobre. Alessandra Sublet et Nicolas Bedos sont-ils allés trop loin ?
Hier soir, dans Un soir à la Tour Eiffel, sur France 2, Alessandra Sublet et Nicolas Bedos ont tenté de piéger les téléspectateurs et spectateurs de l'émission en annonçant la sortie d'un – faux – livre sur la relation de l'auteur avec Valérie Trierweiler. L'animatrice a ainsi présenté cet ouvrage intitulé Les Sentiments déchirés, publié aux éditions Flammarion. Fausse couverture, faux extraits, tout y est. "Toutes les rédactions l'ont reçu, personne n'en avait parlé donc je me suis empressée de le lire, déclare Alessandra. Vous êtes quand même conscient, Nicolas, que ce livre va faire grand bruit." Ce à quoi Nicolas Bedos a répondu : "Oui oui. Je suis comme un funambule par rapport à ce qui s'apprête à arriver. Je suis en haut d'une montagne et je m'apprête à sauter avec vous ce soir."
Après avoir lu ces faux extraits relatant cette romance entre l'écrivain et fils de Guy Bedos et un personnage important du paysage politique français, Alessandra Sublet révèle alors, comme on l'avait compris depuis longtemps, qu'il s'agit naturellement de l'ex-première dame de France. "Bon, on ne va pas tourner autour du pot parce que, quand on lit le livre, il est évident qu'à un moment donné, on se dit que cet homme politique, c'est François Hollande, et que la femme dont vous parlez, c'est Valérie Trierweiler", indique l'animatrice. Nicolas Bedos avoue alors avoir été blessé par "l'omission violente" de leur relation dans le livre de Valérie Trierweiler Merci pour ce moment. "Il y a trois souffrances, et la mienne n'est pas un détail", confie Bedos.
Ne s'arrêtant pas là, Alessandra Sublet fait alors même intervenir Nicolas Rey, qui les a rejoints, pour parler du livre. Too much ? C'est ce que semble en effet en penser la Toile. À la fin de l'émission, l'acteur d'Amour et Turbulences et l'animatrice de Fais-moi une place expliquent alors que cette séquence, qui aura malgré tout duré pas moins de 25 minutes, n'est qu'un canular.
"On va quand même expliquer aux gens que c'est juste une grosse connerie, quoi", a lâché Alessandra Sublet. Avant que l'ancien chroniqueur d'On n'est pas couché ne s'explique : "C'est une grosse connerie en effet, je me suis permis de te soumettre ce texte d'une fausse interview ce soir parce que c'était ma façon à moi de répondre à la peoplisation de la politique que certains nous imposent. Et que la société subit de plus en plus. Je n'ai pas écrit ce livre, je n'ai jamais eu d'aventure avec Valérie Trierweiler pour une raison très profonde, c'est que ce n'est pas mon genre physiquement." Si l'animatrice et l'écrivain semblent heureux et fiers de leur prestation, sur Twitter, ce canular est pourtant loin d'avoir fait l'unanimité.
"La séquence #Bedos #Sublet #Rey sur #FR2 manque tellement de naturel. Tout semble préparé, réponses évasives, sourires complices. NUL !", "La 'grosse connerie', c'est l'émission de Sublet en elle-même", "Eh Sublet, une idée pour la prochaine fois: louer la galerie des glaces à Versailles et créer un buzz nabilla/casimir", "Aussi bien Nicolas Bedos qu'Alessandra Sublet avaient besoin d'un coup de pub. C'est fait", "Le hashtag de l'émission de Sublet devrait être #OUSTE et pas #USTE. Une catastrophe industrielle. Le faux buzz #Bedos ne la sauvera pas...", "Est-ce que Alessandra Sublet va en profiter pour annoncer que son émission aussi est un canular ? #uste #bedos", peut-on ainsi lire sur le réseau social de l'oiseau bleu.
Si Alessandra Sublet peut se vanter d'avoir captivé 200 000 téléspectateurs de plus par rapport à la semaine dernière – l'émission a été suivie par 1 million de curieux, soit 9,1% de part de marché, également en hausse (+1,6 point) –, lors du lancement de son émission Un soir à la Tour Eiffel, pas sûr que son buzz ne lui ait apporté que du positif. Ses téléspectateurs ne seront-ils pas trop rancuniers à l'idée de s'être fait piéger ? Reviendront-ils la semaine prochaine ? Affaire à suivre...
De son côté, Valérie Trierweiler a tenu à démentir cette relation inventée entre elle et le fils de Guy Bedos, dans les pages du journal Le Parisien. Ce qui signifie que Le Parisien est tombé dans le piège et l'a appelée !
Chloé Breen
Une séquence à retrouver dans notre player vidéo ci-dessus.