Imprévisible Nicolas Cage. Si l'acteur américain n'est pas en train de faire les belles heures d'un nanar hollywoodien ou bien de chercher le rôle qui fera taire ses détracteurs - le récent Joe avait réussi ce tour de force -, il agrémente les rubriques justice des médias américains. Cette fois-ci, il n'est pas question de son aîné Weston - ex-turbulent passé par la voie de la rédemption et aujourd'hui homme heureux -, mais bien de lui.
Et de quelle manière ! Le comédien a en effet été invité par la justice américaine à restituer un crâne de dinosaure vieux de plusieurs millions d'années, importé illégalement de Mongolie et qu'il avait acheté aux enchères en 2007 pour 276 000 dollars. La star n'était pas directement visée par la procédure, mais bien la galerie I.M. Chait, basée à Beverly Hills, qui possédait ce crâne de tarbosaurus bataar. L'annonce de la restitution vient mettre un terme à une affaire qui avait débuté l'an dernier pour Cage. Ses représentants avaient en effet été contactés par le département de la Sécurité intérieure, lequel les avait informés que, "sur la base d'une enquête de plusieurs années", le fossile avait été introduit illégalement aux États-Unis. Sans rechigner, l'acteur a "coopéré pleinement à l'enquête" et comprenant qu'il s'agissait effectivement d'un produit de contrebande, "il a accepté d'en transférer la propriété". Avide collectionneur, ce crâne de dinosaure était aussi convoité par Leonardo DiCaprio. Aucune charge n'a été retenue contre l'acteur ou la galerie.
Libéré de ce poids, Nicolas Cage se fait toutefois discret. C'est à Glastonbury, petite bourgade du Somerset bien connue des mélomanes pour son festival de musique, qu'il a été retrouvé, arpentant les rues à l'ancienne de la commune agricole. Habillé tel un dandy tout droit sorti d'un film de Tim Burton (canne à la main, chapeau vissé sur le crâne), Nicolas Cage était au côté de son fils Kar-El, 10 ans. Le jeune garçon, tout aussi remarquable par son accoutrement négligé, s'offrait une petite séance shopping avec son papa complice, qui a, pour l'anecdote, choisi le prénom Kar-El en référence au nom "kryptonien" de Superman.