Après une visite lilloise quelque peu mouvementée, Nicolas Sarkozy a retrouvé le palais de l'Élysée. En fin d'après-midi l'attendaient de nouvelles obligations plus... gourmandes. Comme le veut la tradition, le président a partagé la galette des rois avec la Confédération nationale de la Boulangerie-Pâtisserie, en compagnie de 80 représentants de la profession, jeunes ou moins jeunes.
Apostrophé par Martine Aubry après ses voeux à la fonction publique prononcés à la préfecture de Lille, insulté en pleine rue, jeudi 12 janvier, Nicolas Sarkozy a été secoué de toutes parts. Pendant que sa douce savourait un concert de violoncelle en compagnie d'enfants malades, lui devait faire face aux à-côtés souvent costauds de sa fonction. À Paris, de costauds, ils n'y avaient que les taux de sucre et d'amande de cette immense galette des rois d'un mètre de diamètre.
Armé d'un couteau presque aussi grand que cette bête de galette, Nicolas Sarkozy en a découpé les premières parts en plaisantant : "Ce n'est pas ce que je fais de plus difficile dans l'année." On imagine effectivement qu'il peut s'attendre à bien pire s'il se décide à se présenter à sa propre succession. Il pourra alors compter sur le soutien indéfectible de son épouse. Dans Le Parisien jeudi, Carla Bruni se montrait dévouée : "Je l'accompagnerai quoi qu'il décide. S'il a besoin de moi, je serai là."