C'est devenu une habitude depuis son mariage avec Carla Bruni début 2008. Chaque été au Cap Nègre, pour les vacances, Nicolas Sarkozy démarre ses journées par quelques kilomètres de vélo. En plein Tour de France, le président du parti Les Républicains se confie longuement au Parisien Magazine sur cette passion qui inquiète parfois son épouse.
Cet intérêt pour le vélo date de son enfance. Dingue de la Grande Boucle, Nicolas Sarkozy ne manquait pas une arrivée d'étapes et courrait après les cyclistes pour sa collection d'autographes. Il pratique lui-même la bicyclette avec passion. Tous les étés au Cap Nègre, la résidence des Bruni-Tedeschi dans la Var, certains pratiquent le farniente, pas Nicolas qui s'impose un programme sportif quotidien. "Quand je suis en vacances dans le Haut-Var, tous les matins, je fais 60 kilomètres et je franchis deux ou trois cols", dit l'ancien président dans Le Parisien Magazine. L'année dernière, Paris Match nous en disait un peu plus : après son tour en vélo, évidemment chronométré, il fait son footing puis s'arrête parfois dans l'auberge de Ginette, qui lui prépare de bons petits beignets de fleurs de courgette, pour lire L'Équipe ; l'après-midi, il suit le Tour de France, ce n'est qu'après qu'il rejoint ses proches pour se baigner.
Nicolas Sarkozy chérit ces moments de course dans les collines, car il refuse de pratiquer dans Paris. "J'ai peur de percuter une voiture." Une peur partagée par Carla : "La chute de William Bonnet au début du Tour, cette année, m'a terrifié. Je prie pour que ma femme ne voie pas ces images parce qu'elle est angoissée quand je sors en vélo. Et je ne peux pas non plus aller à Longchamp, je suis vite repéré. J'évite de me donner en spectacle. Mais en vacances, je fais cinq sorties par semaine, à raison de 3000 kilomètres dans l'année." Un vrai sportif, donc, qui se réjouit lorsque son fils Jean l'accompagne, le seul à le faire dans la famille.
Nicolas Sarkozy aime rouler avec Richard Virenque : "J'ai conscience d'être ridicule, raconte-t-il en riant. Richard, je ne blague pas avec lui." En revanche, les officiers de police chargés de sa sécurité sont prévenus et s'entraînent en conséquence : "Les policiers qui me rejoignent en août s'entraînent en juillet. Sinon, même sportifs, ils auraient du mal à grimper. Et je ne les attendrais pas, ce n'est pas dans mon tempérament !"
Quand le leader prend le dessus sur le vacancier...