"Cette année 2017 va être différente", annonçait Jo-Wilfried Tsonga dans les colonnes du journal L'Equipe mardi 1er novembre en révélant, à la veille de ses débuts dans le BNP Paribas Masters 1000 de Paris-Bercy, la naissance prochaine de son premier enfant. Et la différence n'a pas attendu la saison à venir pour se faire sentir : Noura était dans le public mercredi, le ventre déjà joliment arrondi...
Tout comme Clémence Bertrand, compagne de longue date de Lucas Pouille, et a contrario de Shy'm, qui a déserté les parages d'un Benoît Paire en grande détresse, Noura El Shwekh ne voulait pas manquer le premier tour de son amoureux dans le tournoi parisien, où il ambitionne de bonifier ses récentes performances satisfaisantes à Shanghai et à Vienne. Tout à fait ravissante dans une petite robe noire côtelée ouverte aux épaules et à manches trois-quarts, la demoiselle, habituée - depuis le temps qu'elle suit le champion de son coeur dans ses compétitions - à ce que les objectifs des photographes soient braqués sur elle, laissait apercevoir ses premières rondeurs maternelles. Un baby bump dont, dans un geste instinctif que connaissent toutes les (futures) mamans au monde, elle épousait les courbes de la main, délicatement. Quand ses mains n'étaient pas occupées à applaudir Jo-Wilfried Tsonga, facile vainqueur en seulement 1h14 et deux petits sets (6-3, 6-4) de l'Espagnol Ramos-Vinolas. Bébé en remuait-il déjà de plaisir ?
Tout va dans le bon sens
"Noura est enceinte et je vais donc être papa d'un petit bébé !", a cette semaine spontanément révélé Jo lors d'un entretien en toute sincérité avec L'Equipe, se projetant déjà avec beaucoup d'enthousiasme vers une saison 2017 "particulière". "Je suis très famille, j'ai besoin de cela et ça peut être un moteur. Mais il va falloir que j'aménage bien mon calendrier et ma saison", a ajouté le 13e joueur mondial, déjà conscient d'avoir à faire des choix. Le premier d'entre eux, évident à ses yeux, est d'être au maximum auprès de sa compagne durant sa grossesse : "C'est évident que je ne vais pas pouvoir faire une année où je ne serai pas auprès de Noura et la laisser gérer cela toute seule", a-t-il d'ores et déjà posé fermement, quitte à devoir faire défaut à l'équipe de France de Coupe Davis emmenée par Yannick Noah, qui disputera son premier tour contre le Japon en février 2017.
Confiant qu'il avait "envie depuis toujours" d'avoir un enfant, le Manceau a trouvé, à 31 ans, une source d'épanouissement supplémentaire : "Depuis que je suis au courant, j'ai l'impression que tout va dans le bon sens. (...) Avec la maturité, on se rend compte que la vie est faite de plein d'autres belles choses [que le tennis] et qu'il n'y a pas que la victoire qui prime sur tout. Pour ma part, maintenant c'est le bien-être qui prime. Bien sûr, parfois, le bien-être passe par une victoire, mais aussi par une nouvelle comme celle-ci." Peut-on se permettre de rêver d'une victoire à Bercy pour rendre l'histoire encore plus belle ?