L'étau se resserre autour de Novak Djokovic et de son comportement ces dernières semaines. Arrivé en Australie mardi 4 janvier, le numéro 1 mondial s'y est rendu grâce à une exemption médicale, lui qui refuse toujours de se faire vacciner contre le covid. Malheureusement pour lui, son entrée sur le territoire a été pour le moins difficile. Mis en quarantaine dans un hôtel, le Serbe a finalement pu sortir après décision d'un juge lundi dernier. Désormais autorisé à se déplacer librement dans Melbourne, il se prépare tranquillement pour l'Open d'Australie qu'il compte bien remporter pour la dixième fois.
Mais tout n'est pas encore réglé dans cette affaire. Depuis que les informations sur l'audition du joueur de 34 ans ont été divulguées par la presse, certains de ses agissements sèment le trouble. Le mari de Jelena affirme avoir appris qu'il était positif au coronavirus le 17 décembre dernier, un jour après avoir fait un test PCR et surtout quelques heures après avoir passé la journée avec des enfants à Belgrade. Dans un long message posté il y a quelques heures sur son compte Instagram, il tente de se justifier sur ce point. "J'étais à un événement en lien avec le tennis pour remettre des prix à des enfants et j'ai passé un test antigénique avant d'y aller, qui était négatif. J'étais asymptomatique et je me sentais bien. Je n'ai reçu l'information de mon test PCR positif qu'après cet événement", assure-t-il.
Un autre élément problématique de son dossier concerne le visa qu'il a dû remplir lors de son arrivée en Australie. D'après des révélations journalistiques, il aurait coché la case "non" à la question de savoir s'il avait voyagé au cours des deux dernières semaines. Le problème ? Il était en Espagne aux environs du Nouvel An. "Cette déclaration a été remplie par mon équipe en mon nom [...] et mon agent s'excuse sincèrement pour cette erreur administrative. C'était une erreur humaine et elle n'était pas délibérée", plaide Novak Djokovic dans son message, indiquant que son équipe avait tenté de joindre le gouvernement australien afin de "clarifier" cette erreur.
De plus, le journal allemand Der Spiegel vient de sortir des informations sur le fameux test PCR positif de Novak Djokovic de décembre dernier. D'après leurs informations, ils seraient finalement daté du 26 décembre, et non du 16 décembre, mais plus grave, il pourrait s'agir tout bonnement d'un faux ! Selon eux, l'horodatage du QR code du test correspond bien au 26 décembre. De plus, le QR code de ce test positif affichait "résultat négatif" sur le site officiel de l'administration serbe dans un premier temps, avant d'afficher finalement "résultat positif".
Des erreurs qui pourraient coûter cher au tennisman à quelques jours du début du tournoi du Grand Chelem, même si aucune décision ne devrait être prise ce mercredi selon les médias australiens.