Ce n'est une nouvelle pour personne, mais Novak Djokovic vit une année 2014 riche en émotions. Un mariage et une naissance plus tard, le Serbe s'apprête à conclure son année en tant que numéro un mondial, pour peu que Roger Federer ne vienne pas le titiller lors des Masters de Paris et de Londres. Pour la première fois, le jeune papa s'est ouvert sur son nouveau rôle depuis l'arrivée du petit Stefan.
Dans les colonnes du quotidien L'Équipe, Novak Djokovic n'a eu qu'un sujet de conversation, Stefan. "Bien sûr qu'on se doute que ça va être incroyable, confie le jeune papa. Mais quand le bébé est dans les bras pour la première fois, on ne peut comparer ça à rien d'autre. C'est comme si vous êtes irradié par une nouvelle source d'énergie et de motivation."
Avant d'accueillir son fils, Nole s'était renseigné auprès des autres papas qui arpentent le circuit mondial : "J'en ai parlé à Federer à Shanghai. Et à Gilou (Gilles Simon, ndlr), aussi. Je lui disais : 'Donne-moi des conseils !' Il m'a répondu : 'Tu verras bien !'" Le 23 octobre dernier, Novak Djokovic a vu. A Monaco, son épouse Jelena lui donnait un joli petit garçon baptisé Stefan. Un nom que le couple n'a pas choisi par hasard. Un prénom "international", pour une raison bien particulière : "Comme il va beaucoup voyager, c'était important qu'il n'en veuille pas à ses parents de l'avoir affublé d'un prénom que personne ne capte !" Mais au-delà de l'aspect pratique, c'est la portée symbolique du prénom Stefan en Serbie qui a convaincu le couple. "Ça date du XIIe siècle, avec ce nom honorifique adopté par la dynastie Nemanjic. Et Stefan, c'est aussi un saint qui a donné son nom à une île du pays. Avec ma femme, on aime les symboles et l'importance de l'histoire. C'est la beauté de la vie, une manière intellectuelle d'appréhender les choses. Vous savez, on est très connectés avec nos racines", explique celui qui est devenu un ambassadeur de son pays.
Et l'avenir de son fils, il le voit comment, Novak ? "Il pourra tout faire, tennis inclus", répond la star. Tout ce qui lui importe, c'est que son fils soit "aussi indépendant que possible en comprenant qu'on obtient ce qu'on veut en travaillant dur". Quant à Nole, il se voit comme "un père copain" : "Quelqu'un avec qui mon fils pourra parler à chaque fois qu'il le voudra. C'est ça, le plus important."
Novak Djokvoci parle de son fils, un entretien à retrouver en intégralité dans L'Équipe du 29 octobre