L'heure des adieux est arrivée. Mardi 23 février, des centaines d'anonymes et de proches se sont retrouvés pour les obsèques d'Umberto Eco, mort à 84 ans. Une cérémonie qui a eu lieu au château Sforza de Milan (Italie), à quelques mètres de l'appartement où l'écrivain est décédé vendredi 20 février.
Le Nom de la rose, Le Pendule de Foucault... Illustre grâce à plusieurs ouvrages devenus des références, Umberto Eco n'est pas près d'être oublié. Preuve en est avec cette cérémonie laïque ayant réuni des centaines de personnes pour accompagner son cercueil couvert de fleurs. Il avait quitté vers 13H40 le domicile milanais de l'intellectuel, sous les applaudissements de quelques dizaines de proches et admirateurs, selon l'AFP. "Il n'existe plus d'hommes aussi intelligents que lui", a commenté Angelo Merlini, un Milanais de 80 ans, ému aux larmes.
Pour dire adieu à Umberto Eco, quelques figures du monde de la culture ne pouvaient évidemment manquer à l'appel. Au cours de la cérémonie, retransmise en direct à la télévision, sur la Rai, on a ainsi vu les ministres italiens de l'Education et de la Culture, les maires de Milan et d'autres villes liées à Umberto Eco, mais également le comédien Roberto Benigni.
Une cérémonie de crémation en privé a ensuite suivi, pour accompagner dans son dernier voyage l'auteur de Pape Satan Aleppe, un dernier ouvrage regroupant des essais, et attendu vendredi dans les librairires italiennes.