Oprah Winfrey se souviendra pendant très longtemps de son séjour en Suisse. De passage à l'occasion du mariage grandiose de son amie Tina Turner, la célèbre animatrice a en effet vécu une situation dont elle se serait bien passée. En pleine promotion du film The Butler dans lequel elle sera prochainement à l'affiche, la papesse des médias a accordé une interview au célèbre Larry King. Le film pointant du doigt l'évolution du racisme aux États-Unis, c'est naturellement que le journaliste lui demande si elle a déjà été victime d'incidents de la sorte. Et c'est très calmement qu'elle explique avoir été subi de ce qu'elle considère comme un acte raciste tandis qu'elle faisait tranquillement du shopping à Zurich.
"J'étais dans une boutique, j'étais toute seule, il n'y avait absolument personne d'autre avec moi, et j'ai dit à la vendeuse : 'J'aimerais voir ce sac sur l'étagère', relate-t-elle. Là elle m'a répondu : 'Non, celui-là est trop cher' et a continué en disant que le sac en question avait été créé pour Jennifer Aniston et que je devais en choisir un autre", poursuit la présentatrice de 59 ans.
Si elle le raconte avec une apparente décontraction, cet épisode a néanmoins un goût amer pour l'éclatante papesse de la télé américaine, qui ne s'est pas laissé démonter pour autant. "J'ai eu envie de rire, j'avais envie de me la jouer à la 'Pretty Woman', de revenir et d'acheter tout le magasin tout en lâchant 'grossière erreur', plaisante-t-elle. Mais ensuite j'ai réalisé que la vendeuse toucherait une commission, donc je me suis dit 'mauvaise idée'."
Sitôt l'incident révélé par la principale intéressée, les réactions se sont faites nombreuses et notamment de la part de la patronne de la boutique "incriminée" (qui, par ailleurs, comptait parmi les prestigieux guests de Tina Turner). Selon cette dernière, il s'agit en réalité d'un malentendu, assurant que son employée avait voulu simplement signifier à Oprah Winfrey que le sac n'était pas disponible puisque situé derrière une vitre de sécurité. "Notre vendeuse a invité Madame Winfrey au premier étage pour lui montrer des sacs semblables", a-t-elle déclaré au journal helvétique Blick.
Quoi qu'il en soit, ce fâcheux épisode ne sera bientôt plus qu'un lointain souvenir pour l'animatrice culte, qui pourra se consoler avec un événement de taille : d'ici peu, Barack Obama lui remettra en effet la plus haute distinction que puisse recevoir un citoyen américain, à savoir la Médaille présidentielle de la liberté - décernée chaque année à une ribambelle de personnalités depuis son institution en 1963 par le président Kennedy.
La Maison Blanche vient en effet tout juste de dévoiler la liste des lauréats 2013 et Oprah Winfrey y figure, tout comme Bill Clinton et bien d'autres encore. Consécration ultime, cette médaille vient récompenser "les hommes et les femmes qui ont dédié leur vie à enrichir la nôtre, a déclaré le président Obama. Les lauréats de cette année ont hérité d'un talent extraordinaire. Mais ce qui les distingue, c'est leur faculté à partager ce talent avec le monde entier. Ce sera pour moi un honneur de leur présenter cette médaille, qui représente la gratitude de notre nation." Rien que ça...