Les cendres de Reeva Steenkamp, abattue par son compagnon Oscar Pistorius, seront dispersées dans l'océan selon les voeux qu'elle avait exprimés. L'information a été dévoilée par son oncle Michael à l'AFP.
"C'est juste un voeu de Reeva à cause de son grand-père dont elle était très proche (...), mon père. Elle a toujours voulu que ses cendres soient dispersées là où je l'ai fait pour mon père", a-t-il ainsi expliqué. La cérémonie aura lieu au large de la plage de Bloubergstrand, face à la majestueuse montagne de la Table qui domine le Cap. Reeva Steenkamp a trouvé la mort le 14 février dernier, et a été incinérée le 19, dans la plus stricte intimité. Son oncle Michael a ainsi confirmé des informations dévoilées dans le magazine people sud-africain You.
Il a également reconnu que les parents du jeune mannequin, Barry et June (69 et 66 ans) pourraient perdre leur maison de Port Elizabeth, sans pour autant en préciser la cause : "Je ne sais pas exactement la raison, mais le propriétaire leur a donné son préavis. Il veut vendre la maison. Reeva aidait financièrement ses parents."
Depuis le drame, de nombreuses rumeurs ont circulé, notamment sur le fait que le père de la jeune femme souhaitait rencontrer l'athlète pour lui parler d'homme à homme et qu'Oscar Pistorius ne s'était manifesté que par le biais d'un bouquet envoyé à la famille avec une carte indiquant que ce dernier avait été envoyé par "le bureau d'Oscar Pistorius". "Je ne sais pas, a simplement répondu Michael Steenkamp. Je les ai au téléphone tous les jours, mais je ne sais pas. Je leur laisse le plus d'espace possible."
Le 14 février dernier, Oscar Pistorius abattait sa compagne de quatre balles, expliquant l'avoir prise pour un cambrioleur. Une thèse qu'il avait défendue devant le tribunal au moment de statuer sur sa libération sous caution ou son maintien en prison. De son côté, l'accusation assure que le jeune homme a tué de sang-froid sa compagne, arguant du fait qu'il s'était disputé avec Reeva peu de temps auparavant. Aujourd'hui, l'athlète paralympique est soumis à un contrôle judiciaire des plus stricts et a interdiction de quitter le territoire, dans l'attente de son procès.