Première héroïne de la soirée des César du Cinéma 2017, le meilleur espoir féminin Oulaya Amamra a ouvert la grand-messe du 7e art français avec un bouleversant discours de remerciements, empli de naturel, de sincérité et d'amour.
La jeune femme de 20 ans, très émue, a notamment remercié sa grande soeur, la réalisatrice du film Divines, Houda Benyamina. "Ce rôle était juste magnifique", lui a adressé Oulaya, toute sanglotante. Il faut dire que la primée du soir avec tout fait pour convaincre sa soeur de lui confier le rôle-clé de Dounia. "Au départ, je ne souhaitais pas qu'elle joue Dounia, je lui avais dit qu'il était inutile qu'elle passe le casting, parce que j'ai une relation fusionnelle avec elle que je ne voulais pas abîmer. En plus, c'est quelqu'un de délicat, de précieux, elle a fait quinze ans de danse classique, elle est allée dans un lycée catholique privé... Bref elle est très éloignée du personnage de Dounia. Mais elle a su me convaincre... Et elle s'est métamorphosée", avait expliqué la metteur en scène au Parisien.
Comblée de bonheur et toute en émotions, Oulaya Amamra a également eu quelques mots touchants pour sa mère, "la plus forte", mais aussi son père, décédé. "C'était tellement dur cette année... Je suis tellement contente d'être là, confie la jeune comédienne. Ce César, je voudrais le dédier à mon père. Papa, si tu me regardes de là-haut, je t'aime et j'espère que tu es fier de moi."
Un discours très personnel qui a ému la salle Pleyel mais également les téléspectateurs.