"Ses adjoints nous ont dit qu'il n'était pas là en raison d'un malaise, mais on ne nous en a pas dit plus. Quand on nous dit un truc comme ça, forcément, on s'inquiète parce qu'on connaît ses antécédents." Comme en atteste ce témoignage rapporté par le quotidien L'Équipe, la sérénité n'était pas vraiment à l'ordre du jour, samedi 13 janvier 2018, au centre d'entraînement du club de football de Toulouse, où les joueurs ont été informés peu avant 9h30 de l'incident de santé de leur coach, Pascal Dupraz, 55 ans.
Quelques heures plus tard, vers 14h30, alors que le groupe était en partance pour Saint-Étienne à l'occasion de la 20e journée de Ligue 1, le principal intéressé et le club communiquaient enfin des informations complémentaires et quelques nouvelles rassurantes : "Pascal Dupraz, suite à un effort physique, a eu une sensation de malaise. Par précaution, il a été décidé par le corps médical de lui faire passer les examens de contrôle d'usage", indiquait le TFC dans un communiqué publié sur son site officiel. "Je vais bien, gros coup de fatigue. Merci pour vos messages. De retour en début de semaine ! Je serai devant le match demain", tweetait de son côté Pascal Dupraz, suppléé ce week-end par son adjoint Mickaël Debève.
Normal, en tout cas, que le club ait traité l'alerte avec la plus grande précaution : il y a un peu moins de deux ans, en mars 2016, le coach Dupraz avait été victime d'un malaise en pleine séance d'entraînement et avait dû être évacué par les pompiers sous le regard inquiet de ses joueurs... Par ailleurs, une légère alerte cardiaque s'était déjà un an plus tôt, alors qu'il dirigeait l'équipe d'Évian-Thonon-Gaillard.
Reste à espérer que les résultats des examens s'avèrent rassurants et que la contre-performance de ses protégés, battus à Geoffroy-Guichard et plus que jamais en danger (19e et relégables) en championnat, n'ait pas ajouté au surmenage de l'entraîneur.