Patrick Bruel à Cabourg en juin 2012.© Abaca
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A la veille de la sortie de son long-métrage Le Prénom et en pleine élection présidentielle française, Patrick Bruel s'inquiétait, en avril dernier, de voir exploser le taux d'imposition sur les très hauts revenus en France proposé par celui qui était candidat à l'époque, François Hollande.
Interviewé sur RTL par le journaliste politique Jean-Michel Aphatie, il déclarait alors : "C'est trop, ça tourne à la confiscation. Les gens qui ont de l'argent sont aussi des gens qui génèrent du travail, de l'emploi, qui génèrent des richesses et qui font tourner aussi une économie. Ce n'est pas honteux de faire fortune, ce n'est pas honteux à partir du moment où on redistribue, et on redistribue beaucoup, parce que ne serait-ce que 50% de ce que vous gagnez, c'est déjà énorme !"
De l'eau a coulé sous les ponts, François Hollande a été élu par 52% de la population française, et ses projets en matière d'une fiscalité équitable pour les Français et d'une meilleure redistribution des richesses suivent leur petit bonhomme de chemin.
Patrick Bruel, lui, aurait pu être tenté de fuir vers la Suisse ou la Belgique, pays frontaliers de la France plus indulgents avec les hauts revenus. Pourtant, le chanteur, acteur et redoutable joueur de poker explique aujourd'hui son choix de rester en France dans les colonnes du Nouvel Observateur en kiosques dès le jeudi 12 juillet.
"Il est évident que nous devons tous participer à un effort pour plus de justice sociale. Mais j'ai quand même le droit de penser que cette mesure est contre-productive, surtout quand le taux de 75 % peut atteindre 90% avec les autres prélèvements. Et d'ailleurs, je suis content de lire que le gouvernement réfléchit au moyen d'éviter que les entreprises et les particuliers ne se délocalisent. Cela ne ferait l'affaire de personne à un moment où il faut que les contribuables restent en France", confie-t-il à l'hebdomadaire d'information, qui consacre un sujet aux riches célébrités face à leur déclaration d'impôts, entre ceux "qui restent en France" et ceux "qui partent".
Celui qui hurlait à confiscation et à la spoliation a finalement préféré rester en accord avec ses principes : "Je paye mes impôts en France, j'ai toujours payé mes impôts en France et je continuerai, quelle que soit la fiscalité. Je n'ai jamais eu le désir de m'évader fiscalement parce que ce n'est pas mon éthique."
Joachim Ohnona
Interviewé sur RTL par le journaliste politique Jean-Michel Aphatie, il déclarait alors : "C'est trop, ça tourne à la confiscation. Les gens qui ont de l'argent sont aussi des gens qui génèrent du travail, de l'emploi, qui génèrent des richesses et qui font tourner aussi une économie. Ce n'est pas honteux de faire fortune, ce n'est pas honteux à partir du moment où on redistribue, et on redistribue beaucoup, parce que ne serait-ce que 50% de ce que vous gagnez, c'est déjà énorme !"
De l'eau a coulé sous les ponts, François Hollande a été élu par 52% de la population française, et ses projets en matière d'une fiscalité équitable pour les Français et d'une meilleure redistribution des richesses suivent leur petit bonhomme de chemin.
Patrick Bruel, lui, aurait pu être tenté de fuir vers la Suisse ou la Belgique, pays frontaliers de la France plus indulgents avec les hauts revenus. Pourtant, le chanteur, acteur et redoutable joueur de poker explique aujourd'hui son choix de rester en France dans les colonnes du Nouvel Observateur en kiosques dès le jeudi 12 juillet.
"Il est évident que nous devons tous participer à un effort pour plus de justice sociale. Mais j'ai quand même le droit de penser que cette mesure est contre-productive, surtout quand le taux de 75 % peut atteindre 90% avec les autres prélèvements. Et d'ailleurs, je suis content de lire que le gouvernement réfléchit au moyen d'éviter que les entreprises et les particuliers ne se délocalisent. Cela ne ferait l'affaire de personne à un moment où il faut que les contribuables restent en France", confie-t-il à l'hebdomadaire d'information, qui consacre un sujet aux riches célébrités face à leur déclaration d'impôts, entre ceux "qui restent en France" et ceux "qui partent".
Celui qui hurlait à confiscation et à la spoliation a finalement préféré rester en accord avec ses principes : "Je paye mes impôts en France, j'ai toujours payé mes impôts en France et je continuerai, quelle que soit la fiscalité. Je n'ai jamais eu le désir de m'évader fiscalement parce que ce n'est pas mon éthique."
Joachim Ohnona