"Booorn, born to be aliiiiiive." Qui n'a jamais chanté (ou entendu) ce tube une fois dans sa vie ? Pas grand-monde sur cette planète, pour le plus grand bonheur d'un homme : Patrick Hernandez, l'auteur du tube. Véritable one-hit wonder et heureux de l'être, il est ainsi revenu sur l'histoire de sa chanson dans le magazine Gala. L'occasion de rappeler qu'il coule des jours heureux grâce à ce titre qui lui rapporte chaque jour une jolie somme d'argent. Sans qu'il ait besoin de bouger le moindre petit doigt, bien entendu...
Né pour être vivant... mais surtout riche et heureux. Voilà la belle histoire de Patrick Hernandez qui, grâce à son Born to Be Alive, a gagné un véritable jackpot. Car ce titre, vendu à 25 millions d'exemplaires, continue de lui rapporter gros, plus de trente ans après sa sortie. "Lorsque je me lève le matin, je sais déjà que je vais gagner entre 800 et 1500 euros dans la journée, confie le chanteur à Gala. Un joli montant qui peut toutefois augmenter considérablement. "C'est une fourchette large, parce que si demain, une grande marque américaine veut la chanson pour une pub, évidemment, on sera dans la frange haute", précise l'artiste qui a perdu son grand complice, Hervé Tholance, en 2012. De quoi faire bien des jaloux...
D'autant plus que Patrick Hernandez revendique son oisiveté, lui qui se définit comme un "fainéant congénital". Le chanteur à la canne, désormais âgé de 65 ans, profite ainsi de sa vie de rentier dans sa grande maison avec piscine de L'Isle-sur-la Sorgue, où le son des cigales a remplacé celui du disco. Pour un quotidien bien plus calme, loin des plateaux télé, aux côtés de Laetitia (46 ans), son épouse depuis 1990, et de leur petite Victoria (7 ans), ses autres trésors. "On ne devient pas papa à 57 ans pour passer à côté", raconte-t-il. "Ce titre m'a permis de faire une télé par-ci, d'être appelé par tel pays demandé pour tel film ou tel concert privé. À doses homéopathiques, comme j'aime", ajoute l'auteur de Born to Be Alive, dont la première version, plus rock, avait été rejetée par toutes les maisons de disques.
Son petit coin de paradis, Patrick Hernandez ne le quitte donc que rarement. Sauf pour chanter, lorsque la proposition est belle comme pour la tournée Stars 80, à la suite de la sortie du film éponyme, en 2013 pour se produire dans 90 Zéniths. "J'ai adoré retrouver les copains", se réjouit le chanteur, qui s'apprête à repartir sur les routes avec la troupe du 23 octobre au 23 décembre. Et d'ici là, le chanteur disco continuera de composer pour le plaisir, comme il le fait désormais, sous l'oeil des deux femmes de sa vie. En profitant toujours du succès de Born to Be Alive...