Il est peut-être l'une des meilleures incarnations du "one-hit wonder", cet artiste qui n'aura fait qu'un seul tube, immense cela dit, au cours de sa carrière. Avec son tube Born to Be Alive paru en 1977, qui est devenu un titre incontournable de l'époque disco et a connu un succès à l'international considérable, Patrick Hernandez a assuré l'avenir financier de sa famille sur plusieurs générations en devenant multi-millionaire en quelques mois seulement. Un succès dont il vit encore très largement aujourd'hui. Et ce, même s'il a enchaîné les échecs artistiques par la suite, au point de se retirer de la musique dès les années 1980 et ne réapparaître que pour parler de disco ou performer cette chanson qui est chevillée au corps de son interprète.
Depuis, le chanteur français avait construit sa vie loin du grand public et des projecteurs. Seulement voilà, une grande partie de ce qu'il a bâti s'est effondrée ces dernières années. En effet, celle qui était sa femme (de 19 ans sa cadette) depuis leur mariage en 1990, Laetitia, est partie en 2016 et a quitté Patrick Hernandez qui se décrivait alors comme "un coeur à prendre". Une absence qu'il pouvait compenser avec la présence de sa fille, issue de cette union, Victoria.
Or, on apprend aujourd'hui dans le magazine France Dimanche de ce vendredi 20 janvier que celle-ci , aujourd'hui âgé de 16 ans, aurait également quitté l'immense domicile familial car elle compte poursuivre des études à l'international, plus précisément en Angleterre dans la prestigieuse université de Cambridge.
Le chanteur, qui souffre de polyarthrite rhumatoïde depuis des années (un comble pour l'artiste qui a toujours eu une canne), avait déjà du mal à se remettre de sa séparation avec son épouse. Il ne pouvait pas concevoir le fait de se retrouver tout seul. Pour cela, celui qui est le meilleur ami de Plastic Bertrand aurait pris une décision radicale : s'installer dans une propriété, bien plus modeste, à l'Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse. Il vivait auparavant dans "un immense domaine provençal perdu au milieu de la nature", écrit France Dimanche.
Mais surtout il a décidé de tirer un trait sur son passé intimement lié à son morceau Born to Be Alive. Ainsi, Patrick Hernandez a choisi de se séparer de tous ses souvenirs en rapport avec cette période révolue de sa vie : objets, meubles et photographies ont tous fini à la poubelle. Reste maintenant à savoir si cette décision radicale sera suffisante pour définitivement tourner la page.