Dimanche 8 octobre, en deuxième partie de soirée sur France 2, Laurent Delahousse consacre son nouveau numéro d'Un jour, un destin à Patrick Poivre d'Arvor. Dans celui-ci, la famille du journaliste revient sur la mort tragique de Tiphaine, alors âgée de six semaines.
Père de sept enfants (les six premiers avec Véronique Courcoux et le dernier avec Claire Chazal), le journaliste de 70 ans a perdu trois filles : Tiphaine née en 1974 et décédée en 1975 de la mort subite du nourrisson, Solenn, née en 1975 et morte en 1995 (atteinte d'anorexie mentale, elle s'est suicidée) et Garance morte-née en 1980.
Dans l'émission, les proches de PPDA reviennent sur le décès de Tiphaine. Avec beaucoup d'émotion, Dorothée, une des filles de l'ex-présentateur de JT et Véronique Courcoux raconte : "Je me souviens de maman qui rentre dans ma chambre avec le bébé dans les bras. C'est l'un des souvenirs les plus atroces que je peux avoir." Son frère Arnaud poursuit : "Je vois des pompiers arriver, je me rappelle encore des images, ma mère était totalement désespérée quand elle a découvert que Tiphaine était morte. Elle était totalement désemparée."
Puis, c'est l'ex-compagne de Patrick Poivre d'Arvor, Véronique Courcoux, qui raconte la mort de sa fille : "C'est terrifiant. C'est tellement de questions sur le pourquoi d'une vie comme ça. À quoi ça rime, une vie de six semaines ? Ça a été un drame. Ça a été épouvantable. Et je n'avais qu'une envie c'est qu'il revienne tout de suite [PPDA était alors en déplacement, ndlr]. Il est revenu très vite. C'est la fin des certitudes. C'est la fin de l'insouciance. C'est un moment très dur."
Comme l'indique Laurent Delahousse, PPDA a raconté cette mort tragique dans un livre. Il en cite un extrait dans l'émission. "Il m'a fallu affronter le berceau vide, découvrir ce qu'était la mort subite, imaginer l'interruption du souffle dans la chambre, les hurlements de Véronique, le petit corps froid, injurier le commissaire de police qui me faisait patienter dans un local sordide, haïr à vie le médecin légiste qui avait ordonné l'autopsie, détester mon absence en ces heures qui verrouillèrent la vie de ce petit être."
Une émission poignante diffusée à 23h30 sur France 2.