Les auditeurs de Nostalgie pourront entendre sa voix dès ce samedi 8 juillet 2023, de 9h à 10h, sur les ondes. L'occasion pour Patrick Sabatier de revenir pour eux sur sa longue carrière et ses nombreuses rencontres, lui qui a animé l'émission culte Avis de recherche sur TF1 au début des années 80. Mais celui qui avait vu sa vie bouleversée par un lourd secret de famille reconnaît sans honte avoir été dans le creux de la vague dans les années 90. Une période difficile durant laquelle il avait toutefois été soutenu par des stars francophones, alors qu'il ne s'y attendait pas du tout !
"J'ai même eu de très bonnes surprises, s'est-il souvenu dans les colonnes de Ciné Télé Revue ce jeudi 6 juillet 2023. J'ai reçu un coup de téléphone de Charles Aznavour alors que je le connaissais pas. Johnny m'a invité à passer quinze jours chez lui. Je suis parti en vacances avec Alain Delon qui avait participé au Jeu de la vérité (émission qu'il animait le vendredi sur TF1 de 1985 à 1986, ndlr)."
Et la légende du cinéma, actuellement au coeur d'une sombre affaire visant sa "dame de compagnie" Hiromi Rollin, avait su être de bons conseils : "Il m'a dit que tout ce qui se passait n'avait pas d'importance et qu'une carrière est faite de hauts et de bas, sans quoi ce n'est pas une carrière." Avant de conclure, très terre à terre : "Mais les amis dans le métier, je dois en avoir une dizaine."
Mais à quoi était due cette traversée du désert ? C'est le 28 décembre 1990 que Patrick Sabatier avait convié sur le plateau de son émission Si on se disait tout sur TF1 Philippe Sauvage, dit Gouezh, qui se prétendait mage. L'animateur télé le présentait alors comme un guérisseur, capable de soigner les plus graves maladies physiques et psychiques notamment grâce à des "impositions de mains", le tout en présence sur le plateau de supposés patients débarrassés de leurs maux. Dès mars 1992, après de nombreuses plaintes de victimes de l'arnaqueur, Patrick Sabatier et son épouse Isabelle étaient dans le collimateur de la justice notamment pour "complicité d'escroquerie" et "publicité mensongère". En octobre 1995, le couple avait finalement été relaxé.