Moins de 48 heures avant, ils sortaient tranquillement dîner chez Cecconi's, dans le quartier chic de Mayfair, sans craindre les photographes ; la veille, ils honoraient Yom Kippur à la synagogue locale ; le matin même, pour être affûtés et fringants en ce jour J, ils allaient ensemble à la salle de sport, touours sous l'oeil des médias, très intéressés par leur union. Et ce dimanche, ça y est : Sir Paul McCartney a fait de Nancy Shevell, sa bien-aimée depuis 2007, la troisième épouse de sa vie. Et toujours en partageant son bonheur avec les photographes et le public.
Père et grand-père comblé, l'ex-Beatle, très amoureux, s'est remarié dimanche 9 octobre 2011 à la mairie de Westminster, à Marylebone, dans le centre de Londres, où il avait épousé en 1969 la photographe américaine Linda Eastman (qui lui donna, outre sa fille Heather qu'il adopta, trois beaux enfants : Mary, Stella et James), décédée en 1998 des suites d'un cancer du sein.
Depuis l'ex-Beatle avait bien refait une tentative, s'étant enamouré d'Heather Mills, ce qui lui a coûté un divorce assez désagréable, prononcé en 2008 et sanctionné de 30 millions d'euros d'indemnité compensatoire pour madame...
Mais la belle complicité que Macca, 69 ans et toujours alerte, et Nancy Shevell, femme d'affaires new-yorkaise de 18 ans sa cadette (51 ans), dégage ne peut que laisser augurer du meilleur pour la suite.
La petite Beatrice en demoiselle d'honneur
Lorsque les amoureux sont apparus à la sortie de leur domicile de St John's Wood, dans le nord de Londres, main dans la main, les photographes et les curieux ont pu découvrir la mine radieuse de Nancy Shevell, lumineuse dans sa robe de mariée ivoire d'une élégance simple, vraisemblablement une création de Stella McCartney (fille de Paul, dont il a suivi en début de semaine la présentation à la Fashion Week parisienne), et avec une fleur assortie dans les cheveux. En gentleman, l'artiste, lui-même très chic dans son costume bleu marine rehaussé d'une cravate bleu ciel, a offert à sa belle de l'aider à monter dans la voiture qui les a conduits jusqu'au bureau du registre des mariages de la mairie de Marylebone, devant laquelle une foule de fans patientait et réservait son ovation pour l'arrivée du couple. Et pendant que les amoureux prenaient la pose, Beatrice, la fille de 8 ans que Paul a eue avec Heather Mills, adorable dans son manteau et sa robe rose, tenant un bouquet et la tête couronnée de fleurs, gravissait les marches. Imitée quelques instants après par les mariés, sous l'ovation du public. A noter que Nancy Shevell, qui est une amie de longue date de Paul et de la regrettée Linda, a elle aussi un enfant, Arlen, 19 ans, né de son mariage avec Bruce Blakeman, qui dura 24 ans. Les jeunes mariés sont ensuite ressortis sous les vivats et une pluie de pétales, sous les yeux de leurs proches, dont, notamment, Ringo Starr et sa femme Barbara Bach.
Tout est prêt pour la fête, et même... une composition originale ?
Après quoi, Paul et Nancy célèbreront leur amour et leur union lors d'une réception privée à leur domicile de St John's Wood, en présence d'une trentaine de convives seulement (plutôt low profile pour un couple dont la fortune cumulée avoisinerait les 800 millions d'euros), pense savoir la presse anglaise, laquelle avance également que Macca aurait réservé une sérénade spéciale à sa chérie, en ce jour qui marque le 72e anniversaire de la naissance de son ancien complice des Beatles, John Lennon.
Une création originale qu'il pourrait donc dévoiler dans l'intimité... avant de l'inclure à un prochain album ? Le Daily Record dévoile en tout cas une autre partie de la setlist supposée, indiquant que Paul McCartney devrait interpréter lors de la fête Let it be, tube des Beatles qu'il chanta à Nancy, riche héritière d'une entreprise familiale de transports new-yorkaise, lors de leurs vacances au Maroc en 2008, peu après leur rencontre, et Let me roll it, tube écrit pour les Wings, qui serait une des préférées de Nancy, avec notamment les paroles : "You gave me loving in the palm of my hand" ("Tu m'as déposé l'amour au creux de la main").
Cela se passera quoi qu'il en soit à l'abri des regards indiscrets, à St John's Wood, où sont notamment attendus les cinq enfants de Paul (Heather, Mary, Stella, James et Beatrice), les préparatifs se sont mis en branle en fin de semaine : un grand barnum a été dressé dans le jardin de la propriété abrité par un mur de deux mètres de haut. Devant l'entrée, un auvent a été aménagé. Livraisons de chaises, de fleurs, d'oeuvres d'art et de champagne se sont succédé samedi.
Rien à voir avec le gigantisme du mariage précédent de Sir Paul McCartney, avec 300 convives au château Leslie, en Irlande, qui avait coûté la bagatelle d'1,8 million d'euros - pas mal, pour un mariage qui n'aura tenu que trois ans (le couple s'est déchiré dès 2006). En l'occurrence, les médias anglais ont vu décharger du champagne Dumangin Grande Reserve à environ 30 euros la bouteille, d'un excellent rapport qualité-prix, en lieu et place du Laurent Perrier à plus de 200 euros de la précédente noce.
Les jeunes mariés sont censés ensuite décoller pour les Etats-Unis et les Hamptons, où ils possèdent chacun une résidence, afin de donner une autre fête.