Mercredi 28 novembre 2018, Paul McCartney enflammait les 40 000 spectateurs de La Défense Arena dans le cadre de son Freshen Up Tour. Près de trois heures d'un show exceptionnel, entre ses propres compositions, les standards des Beatles et des titres des Wings. À 76 ans, le natif de Liverpool n'a rien perdu de sa superbe et assure le show. "Le sexe et la drogue" lui permettent de tenir, ironise-t-il dans le Parisien.
Dans cette même interview publiée dans l'édition du 30 novembre, Macca se confie sur son rapport à la France et évoque même Johnny Hallyday. "On s'est parlé quelques fois, se remémore McCartney. Notamment il y a quelques années quand il avait été très malade une première fois [en 2009, où il avait eu quelques mots touchants à son égard avant un concert à Bercy, NDLR]. Je l'avais appelé et je crois qu'il avait apprécié."
Il révèle que ses musiciens avaient déjà joué avec le Taulier, qu'il croisait notamment à Los Angeles. "Ils étaient tristes quand il est mort. Alors nous sommes allés au cimetière où il est enterré, à Saint-Barthélémy, révèle le chanteur et musicien. Sa tombe était très belle, avec une guitare en fleurs et plein de messages des fans. C'était très touchant." Et d'ajouter affectueusement : "Johnny était un chouette type."
Paul McCartney et Johnny Hallyday ont toujours été étroitement liés. Parce que le rock coulait de leurs veines, mais aussi parce que leurs carrières se sont souvent croisées. Comme lorsque McCartney et les Beatles investissent l'Olympia pour une série de concerts mythiques. Ils y jouent avec une certaine Sylvie Vartan. "Dans la salle, c'était un peu l'émeute, les mecs ont retourné l'Olympia. Les gendarmes se sont mis à les frapper et nous, sur scène, on leur disait : 'Arrêtez, ça va, c'est le rock'n'roll'", se souvient-il, évoquant au passage Sylvie Vartan, une femme "super sympa" avec qui il est "resté ami après".