Pedro Almodovar lors d'une soirée en son honneur à Londres le 13 décembre 2012© Abaca
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Pedro Almodovar s'est autorisé une plongée colorée et fantasque dans la comédie avec Les Amants passagers, histoire d'un avion en détresse dans lequel tout part en cacahuète. Sa nouvelle comédie, loin de l'univers sombre et torturé de La Piel que habito, est baptisée pour le public anglo-saxons I'm so Excited ("Je suis tellement enthousiaste"). Certains critiques ne sont pas très excités par le film du cinéaste espagnol. L'un d'entre eux, Carlos Boyero, journaliste pour le respectacle El Pais, ne lui épargne rien. Des attaques qui cachent une homophobie latente selon Libération.
Le 19e film de Pedro Almodovar, Les Amants passagers, ne suscitent pas l'engouement d'une Mauvaise Education ou Volver, du côté des critiques. Studio CinéLive se désole de ne pas aimer le film, tandis que Première trouve que l'ex-chef de file de la Movida perd le tempo, tout en appréciant le travail du cinéaste. Que l'on aime ou pas son film, il faut admettre que la critique de Carlos Boyero, qui n'a jamais aimé les films d'Almodovar, ne s'intéresse pas beaucoup à l'art et attaque de front, comme si ce que montraient Les Amants passagers le dérangeaient plus que son traitement : "Tout ce qui intéresse [Almodovar], c'est de parler de b**** jusqu'à l'épuisement, de la bisexualité comme règle infaillible et généralise le désir chez l'homme et chez la femme, du plaisir suprême que ratent les hommes tant qu'une personne de leur sexe ne leur a pas bouffé les parties génitales avec un art inégalé."
Carlos Boyero précise avant de commencer sa vindicte : "Au risque d'être lapidé pour homophobie présumée, je m'interroge avec stupeur : depuis quand le cinéma est-il gay ou hétérosexuel ? Aurait-il inventé un nouveau genre ?" Une réponse aux propos du réalisateur qui estimait avoir réalisé son film "le plus gay" qui déclarait dans les pages de Première avoir toujours "cherché à être le plus libre possible". Boyero-Almodovar, "ennemis jurés", mais le cinéma dans tout ça ? Ce sont les spectateurs qui ont le verdict final. Pour le moment, Les Amants passagers a totalisé 250 000 spectateurs pour ses trois premiers jours d'exploitation, "davantage que La Piel que Habito qui avait attiré 175 000 spectateurs sur le même temps il y a deux ans", ajoute Libération.
Les Amants passagers, en salles le 27 mars
Le 19e film de Pedro Almodovar, Les Amants passagers, ne suscitent pas l'engouement d'une Mauvaise Education ou Volver, du côté des critiques. Studio CinéLive se désole de ne pas aimer le film, tandis que Première trouve que l'ex-chef de file de la Movida perd le tempo, tout en appréciant le travail du cinéaste. Que l'on aime ou pas son film, il faut admettre que la critique de Carlos Boyero, qui n'a jamais aimé les films d'Almodovar, ne s'intéresse pas beaucoup à l'art et attaque de front, comme si ce que montraient Les Amants passagers le dérangeaient plus que son traitement : "Tout ce qui intéresse [Almodovar], c'est de parler de b**** jusqu'à l'épuisement, de la bisexualité comme règle infaillible et généralise le désir chez l'homme et chez la femme, du plaisir suprême que ratent les hommes tant qu'une personne de leur sexe ne leur a pas bouffé les parties génitales avec un art inégalé."
Carlos Boyero précise avant de commencer sa vindicte : "Au risque d'être lapidé pour homophobie présumée, je m'interroge avec stupeur : depuis quand le cinéma est-il gay ou hétérosexuel ? Aurait-il inventé un nouveau genre ?" Une réponse aux propos du réalisateur qui estimait avoir réalisé son film "le plus gay" qui déclarait dans les pages de Première avoir toujours "cherché à être le plus libre possible". Boyero-Almodovar, "ennemis jurés", mais le cinéma dans tout ça ? Ce sont les spectateurs qui ont le verdict final. Pour le moment, Les Amants passagers a totalisé 250 000 spectateurs pour ses trois premiers jours d'exploitation, "davantage que La Piel que Habito qui avait attiré 175 000 spectateurs sur le même temps il y a deux ans", ajoute Libération.
Les Amants passagers, en salles le 27 mars