Phil Rudd a avoué. Accusé d'avoir proféré des menaces de mort et d'avoir été en possession de drogues, le batteur d'AC/DC a plaidé coupable, mardi 21 avril, lors de l'ouverture de son procès en Nouvelle-Zélande. Le rockeur australien, qui avait été arrêté en septembre dernier dans son manoir de Tauranga, avait jusqu'alors nié les faits.
C'est peut-être la meilleure stratégie. Après avoir assuré ne rien avoir à faire dans cette histoire, Phil Rudd (60 ans) a reconnu les menaces sur un entrepreneur et sa fille, ainsi que la possession de méthamphétamines. Le juge Robert Wolff a donc ajourné l'audience et libéré le batteur d'AC/DC sous caution.
En attendant que la peine soit prononcée, le 26 juin, l'avocat de Phil Rudd se veut confiant. Craig Tuck pense que son client échappera aux sept ans de prison dont sont passibles les faits dont il est accusé. "C'est juste un appel téléphonique passé sous la colère", a-t-il déclaré pour justifier son optimisme. Selon lui, le dossier est trop fragile pour qu'une lourde condamnation soit prononcée et le musicien australien devrait s'en tirer avec un simple avertissement.
L'incident s'était déroulé en août 2014. Mécontent de l'organisation d'un événement pour la promotion de son album solo Head Job, Phil Rudd s'en était pris à un entrepreneur et à sa fille. En l'arrêtant, la police avait découvert 0,5 g de méthamphétamines et 91 g de cannabis chez lui. Phil Rudd, apparu très agité lors des premières audiences, venait également d'être accusé d'avoir commandité un double assassinat, avant de bénéficier d'un non-lieu faute de preuves. Des ennuis judiciaires qui l'ont empêché d'assurer la tournée mondiale Rock or Bust d'AC/DC, où il est remplacé par Chris Slade.