Philippe Bouvard s'est mis à nu ce jeudi 6 octobre dans le dernier numéro du Parisien. L'animateur phare des Grosses Têtes sur RTL, émission qu'il a présentée de 1977 à 2014 avant d'être remplacé par Laurent Ruquier, a donné de ses nouvelles, lui qui malgré ce départ et ses 92 ans n'est pas pour autant à la retraite puisqu'il revient sur le devant de la scène avec un ouvrage intitulé Le petit monde de Don Bouvardo. "Je n'aime pas le mot retraite" a-t-il notamment déclaré. Mais cet entretien était également l'occasion pour lui de se confier sur son rapport à l'argent.
Il a notamment fait preuve de lucidité en évoquant sa facilité à dépenser des grosses sommes, sans pour autant en avoir les moyens. Une attitude qui découle notamment de son arrogance, comme il l'a confié pour le quotidien régional : "J'ai quand même été très prétentieux dans ma vie. Je me suis cru le nombril du monde. Je gagnais beaucoup d'argent mais je réussissais quand même à vivre au dessus de mes moyens. J'ai eu 200 voitures, trois villas avec trois piscines alors que je ne sais même pas nager", a-t-il concédé. Et d'ajouter : "Si j'avais à parler de ma vie avec l'esprit critique que je réserve aux autres, je ne serais pas tendre."
Un moyen de s'offrir ses dernières émotions
Celui qui avait été touché par la Covid-19 l'année dernière a également révélé que sa passion pour les casinos était toujours d'actualité. "Quand je suis à Cannes, il m'arrive d'y aller tous les soirs. C'est un moyen de s'offrir ses dernières émotions", a-t-il reconnu, lui qui a toujours été fasciné par la mort. S'est-il apaisé avec l'âge ? "Non. Simplement, je sais que le plus gros est fait", a-t-il confié. Il a aussi précisé qu'il aimerait "mourir de rire" mais "il n'y a plus assez de comiques pour ça".
Cette interview était également l'occasion pour lui de revenir sur sa brouille avec Olivier de Kersauson, et d'adresser au passage un petit tacle à son successeur à RTL Laurent Ruquier. "Il n'a pas été gentil avec moi durant la période très brève où, mis à la porte une première fois par RTL (en 2000), j'ai cherché refuge à Europe 1. Il y présentait l'émission concurrente des Grosses Têtes. Il aurait pu m'accueillir à bras ouverts et il a été désagréable en faisant couper toutes mes interventions", a-t-il déclaré, ce qui a au moins le mérite d'être clair...