Le 8 octobre 2023 paraissait le premier numéro du nouveau journal La Tribune Dimanche. Et pour son lancement, Philippe Caverivière a accepté d'accorder une interview. Celui qui s'est fait une place incontournable sur RTL et France 2, dans l'émission Quelle époque !, où il livre des chroniques d'humour, est revenu sur les étapes traversées avant d'en arriver où il est aujourd'hui, tout en restant un incorrigible "branleur assumé" à la "gueule de couillon" comme il se qualifie lui-même.
"J'ai ressenti le besoin d'un métier qui rend les gens heureux", a-t-il confié. Philippe Caverivière s'est donc tourné en premier lieu vers le Club Med pour y devenir GO (Gentil Organisateur). "J'étais vraiment dans mon élément", a-t-il ajouté. Mais, cette période terminée, le retour à la réalité fut rude. "Je n'ai essuyé que des échecs", a avoué le complice de Léa Salamé. Heureusement, Philippe Caverivière a pu compter sur un soutien de taille. "J'ai donc repris contact avec Nicolas Canteloup, que j'avais rencontré au Club Med à Dieulefit, pour lui proposer des vannes".
L'humoriste est désormais un incontournable et est heureux de "gagner sa vie pour dire des bêtises et recevoir plein d'amour en retour". "Je suis un con positif. Quand j'entre dans le studio de RTL et que je découvre la tête de Calvi ou d'Amandine, je sais bien ce qu'ils disent : 'Ah, on va enfin respirer avec l'autre con'. Je leur offre une petite parenthèse d'humour en cette actualité délétère".
Pour casser ce chagrin, je faisais rire ma maman
Ce désir de faire rire a toujours été très présent dans la vie de Philippe Caverivière et est paradoxalement né d'un drame. "Une épreuve de vie où j'ai perdu ma grande soeur d'un cancer à l'âge de 7 ans. Pour casser ce chagrin, je faisais rire ma maman. Une fois que l'on est dans la résilience et que l'on a accepté l'inacceptable, la vie se doit d'être plus intense, plus généreuse et plus tournée vers l'autre", a-t-il philosophé.
C'est justement avec cet état d'esprit qu'il est devenu le parrain de l'association Léo, "qui vient en aide aux enfants touchés par le cancer. C'est un combat que j'ai perdu en 1975, et ces gamins m'apportent autant que je leur apporte", a-t-il expliqué.