Une gouaille incontournable ! Au quotidien, Philippe Caverivière s'illustre sur RTL dont la pastille est très attendue par les auditeurs. En parallèle, le principal intéressé enchaîne aussi les tournages avec Quelle Epoque ! sur France 2. Si, dans les médias, le célèbre chroniqueur s'affiche inébranlable et hilarant, son histoire personnelle est marquée par un terrible drame.
Ce mercredi 21 juin 2023, sur le plateau de Quotidien sur TMC, Philippe Caverivière a accepté de lever le voile sur ce sujet délicat. A ce jour, le comédien représente fièrement en tant que parrain l'association Léo qui vient en aide au enfants touchés par le cancer. Une cause qui le touche particulièrement : en effet, l'acolyte de Léa Salamé a perdu sa soeur de 4 ans des suites d'un cancer pédiatrique alors qu'il venait de célébrer son cinquième anniversaire.
Ça m'a permis de reprendre ce combat
"Je suis parrain de l'association Léo et c'est pour ça que je fais ce métier", a expliqué Philippe Caverivière face à un Yann Barthès très attentif. Au cours de leur échange, le scénariste a également rebondi sur ses débuts : "J'ai fait un spectacle dans ma ville, à Saint-Raphaël. J'étais auteur et il y avait Michel Drucker, Thomas Sotto, Florent Peyre et Nicolas Canteloup À la fin du spectacle, Thomas Sotto a dit à mon producteur : 'Tiens, il n'est pas nul Caverivière au micro'. Mon producteur lui a répondu : 'Il n'est pas nul, mais c'est un fainéant, tu n'en feras rien'."
Mais c'est mal connaître le futur ex-collègue de Julia Vignali qui a tout de suite déniché son talent : "Thomas est venu me voir et il m'a dit : 'Viens sur RTL.' Je ne pouvais pas refuser un truc à un mec qui est venu pour une petite association donc j'ai dit 'oui' à RTL grâce à ce spectacle pour l'association Léo." Et de renchérir le coeur lourd : "Et si je suis dans cette association, ce n'est pas parce que je suis l'Abbé Pierre. C'est parce que j'ai perdu une soeur de 4 ans. Ça m'a permis de reprendre ce combat. C'est un combat qu'on a perdu avec ma soeur, avec ma mère et qu'on reprend parce qu'on est sur le terrain pour les gamins d'aujourd'hui."
Un enfant malade c'est grave. Tout le reste c'est beaucoup moins grave
Marqué à tout jamais par la disparition de sa petite soeur, Philippe Caverivière s'est fait violence pour aller de l'avant. "J'écris à l'aune de ça", a t-il confié. Avant de souligner : "Un enfant malade c'est grave. Tout le reste c'est beaucoup moins grave." L'occasion pour lui de s'épancher sur son métier qui parfois défraye la chronique : "Quand je traite avec mes auteurs des malheurs de l'actu, le baromètre il est là. Je me suis pris une taule quand j'ai fait une vanne sur la mort d'Elizabeth II devant Jean des Cars (...). Il n'adhérait pas à mes vannes. Mais quelqu'un qui a vécu en château et qui meurt à 98 ans, on n'est pas au comble du malheur donc j'ai le droit de faire des blagues à ce sujet-là."