Invité de l'émission L'instant De Luxe ce jeudi 25 mars, Philippe Chevallier en a profité pour évoquer plusieurs sujets. Outre ses envies de reformer le duo comique qu'il a créé avec Régis Laspalès à l'occasion de leurs quarante ans, l'humoriste a fait part de ses difficultés financières actuelles. "Je suis au chômage. Je n'ai pas d'aides parce que je ne suis pas intermittent du spectacle, je suis gérant de société. Donc je me verse à moi-même un petit salaire pour tenir le coup. Parce que depuis un an, je ne touche pas un rond", avoue-t-il sans filtre.
Le comédien a bien reçu des aides de l'État fin 2020 à travers une société qu'il a monté, mais pas de quoi se remettre à flot. "Je toucherai les dividendes dans je ne sais combien de temps, mais sinon il n'y a rien. Je vis sur mes réserves", désespère-t-il.
Difficile de croire qu'un humoriste aussi populaire n'ait pas un matelas financier confortable pour affronter une période comme celle-ci. "Moi, je n'en ai pas mis beaucoup (de l'argent de côté) parce que j'ai été assez dépensier, je ne le regrette pas", assure Philippe Chevallier.
Privé de théâtre depuis plus d'un an
Avec les restrictions actuelles et les fermetures successives des théâtres et des salles de spectacle, l'artiste de 65 ans ne peut plus exercer son métier depuis plus d'un an. En attendant une amélioration éventuelle de la situation, Philippe Chevalier vivote. Il pensait bien reprendre une activité normale à l'automne, dans la pièce Panique au ministère aux côtés de Rebecca Hampton, mais l'aventure n'aura duré que le temps de trois représentations au mois d'octobre. "J'espère qu'on va la reprendre au mois de mai", lance-t-il plein d'espoir sur le plateau de l'émission de Non Stop People.
Finalement, le compère de Régis Laspalès préfère relativiser les choses et prendre du recul sur sa situation personnelle, certes inconfortable, mais loin d'être dramatique comparée à d'autres. "Je ne pleure pas hein ! Parce que je peux vous dire que j'ai des collègues, souvent des gens au nom très connu, qui ont des subventions ou du chômage d'intermittent, mais ça ne leur suffit pas. C'est une catastrophe cette pandémie !"