La famille s'est brisée en plusieurs morceaux le jour où Johnny Hallyday est mort, le 5 décembre 2017. Pour les Français, la nouvelle a été difficile à accepter. Mais pour ses proches, ce fut un véritable cataclysme. Pour diverses raisons d'héritage, de localisation de la sépulture, de non-dits et de conflits immémoriaux, David Hallyday et Laura Smet se sont complètement désolidarisés du reste du clan. Chose que leurs petits soeurs, Jade et Joy Hallyday, semblent avoir encore en travers de la gorge.
Elles ne s'étaient jamais exprimées à ce sujet et pour cause. En 2017, quand elles ont perdu leur papa, Jade et Joy Hallyday avaient 13 et 9 ans - elles en ont aujourd'hui 19 et 15. Mais les deux filles de Laeticia Hallyday viennent d'accorder une interview exclusive au magazine Paris Match, à l'occasion de l'anniversaire des 6 ans de la mort de Johnny, interview dans laquelle elles expliquent qu'elles en veulent toujours beaucoup à David et Laura. Qu'à cela ne tienne. Ces derniers sont toujours là l'un pour l'autre. Sans le moindre commentaire, ils ont partagé une photographie sur les réseaux sociaux, sur laquelle ils prennent la pause ensemble. Complices. Solides. L'histoire ne nous dit pas s'ils ont eu l'occasion de feuilleter Paris Match.
Dans les pages de Paris Match, Jade et Joy Hallyday évoquaient ce qu'elles avaient vécu comme une "trahison" après la mort de leur père. "À Saint-Barth', David et Laura nous avaient fait de belles promesses, nous assurant qu'ils seraient toujours là, que l'on pourrait compter sur eux, que l'on se verrait souvent. Et puis à peine étaient-ils repartis, on n'a plus jamais eu directement de leurs nouvelles. Je l'ai vécu comme un abandon", raconte Jade Hallyday. "Après la disparition de papa, on a cru qu'on aurait un lien plus fort, que ça allait tous nous rapprocher, ajoute sa soeur Joy. Comment peut-on se comporter ainsi quand on est censé faire partie de la même famille ? Même si je suis passée à autre chose, je n'oublierai jamais ce qu'ils ont fait. C'est juste triste, on aurait aimé partager des moments avec notre grand frère et notre grande soeur pour parler de notre père plutôt que de les voir nous assigner en justice, alors qu'on ne leur a rien fait..."