Le 27 mars 2020, Pierre-Jean Chalençon annonçait la mort de son papa, le journaliste Gérard Chalençon, via un message posté sur ses réseaux sociaux. C'est par ces mêmes canaux de diffusion qu'il a pris la parole, ce jeudi 2 avril 2020, pour pousser un coup de gueule.
Sur son compte Twitter suivi par un peu plus de 5000 abonnés, Pierre-Jean Chalençon a écrit : "Ce 2 avril ... restera a jamais gravé dans ma mémoire... Mon papa Gérard Chalençon ne seras plus que poussière... Pas d'obsèques... Bref... Un cauchemar... Incompréhensible... Je suis très en colère !!!!!... Même si je peux comprendre @EmmanuelMacron @BrunoMasure @BFMTV." Le collectionneur de 49 ans, découvert par le grand public grâce à la populaire émission Affaire conclue (sur France 2), a donc notamment interpellé le président de la République concernant l'organisation d'obsèques en période de confinement liée à la lutte contre le coronavirus.
Toutefois, le coup de colère de Pierre-Jean Chalençon étonne un peu puisque le gouvernement vient d'annoncer de nouvelles mesures permettant aux familles d'organiser des obsèques avec, notamment, la possibilité de conserver le corps d'un défunt dans un cercueil hermétique et ce jusque six mois ; une manière d'attendre la fin du confinement pour organiser un vrai adieu digne avec les proches. A date, les cérémonies au cimetière ne peuvent accueillir que 20 personnes, employés des pompes funèbres compris...
Pierre-Jean Chalençon, actuellement confiné chez lui à Paris entre les murs du vaste et onéreux Palais Vivienne dans le 2e arrondissement, avait posté un tendre message au moment de la mort de son père. Sur Instagram, il écrivait : "Mon papa Gérard Chalençon a fait le grand voyage cette nuit [celle du jeudi 26 au vendredi 27 mars 2020, NDLR]... Merci pour tout ce que tu m'a appris... Même si nos chemins se sont éloignés.. Je t'aimerai toujours et je serai à jamais ton titi... Je t'aime papa..." Le populaire collectionneur, spécialiste de Napoléon Bonaparte, a depuis reçu des milliers de messages et s'est dit "touché".