Pierre Lescure s'en serait bien passé, alors que le 71e Festival de Cannes va débuter ce mardi 8 mai 2018. En marge de l'ouverture du festival – dont Lescure est le président depuis que Gilles Jacob a quitté ses fonctions en 2014 – Le Point révèle que l'homme de télévision a été visé par une citation à comparaître du producteur Stéphane Courbit, lundi 7 mai. Ce dernier veut récupérer les 710 000 euros qu'il lui a prêtés, selon le site du magazine français.
C'est un homme endetté que l'on découvre donc. Depuis qu'il a quitté Canal+, celui qui est aussi chroniqueur de C à vous sur France 5, a du mal à rembourser toutes ses dettes. Et c'est devant le tribunal de grande instance de Paris, avec un délibéré fixé au 22 mai (quatre jours après la clôture du festival), que Pierre Lescure doit répondre de ses problèmes financiers. Le producteur audiovisuel Stéphane Courbit, qui assure lui avoir prêté 710 000 euros à titre personnel, a saisi la justice civile pour récupérer son dû. Selon Le Point, le plaignant espère notamment pouvoir saisir ses biens afin de les vendre.
Stéphane Courbit, qui a fait fortune dans l'audiovisuel d'abord aux côtés de l'animateur Arthur avant d'investir dans le jeu en ligne, avait été sollicité par Pierre Lescure pour l'aider notamment à épurer ses dettes fiscales. D'après Le Point, le directeur du Festival de Cannes avait signé une reconnaissance de dette le 1er décembre 2017 (pour de l'argent prêté entre février 2005 et décembre 2010) avec un remboursement échelonné en trois paiements : 250 000 euros le 20 décembre 2017, 250 000 euros le 20 janvier 2018 et enfin 210 000 euros le 20 février 2018. En dépit de plusieurs relances puis de mises en demeure, Pierre Lescure n'a jamais honoré ses engagements, dénonce Courbit.
On apprend également que Pierre Lescure était aussi redevable de 514 000 euros au Trésor public en février 2016. Le Point avance que l'homme d'affaires a aussi emprunté à Laurent Ruquier ainsi qu'à Emmanuel Limido, le fondateur de Bygmalion décédé en mai 2015, qui lui a prêté 680 000 euros. La vente de sa propriété du Luberon, ainsi que ses diverses activités professionnelles ces dernières années, n'auraient pas réussi à éponger une partie de ces dettes. Me Hervé Temime, qui est aussi l'avocat de Laura Smet, n'a pas répondu aux informations révélées par Le Point. Il a néanmoins expliqué devant les magistrats de la chambre civile, que si on laissait un délai d'un an à son client, il devrait pouvoir payer.