Pierre Palmade ne s'attendait pas à se retrouver en garde à vue et accusé des pires horreurs. Et pourtant, c'est bien ce qui lui est arrivé. Jeudi 11 avril 2019, l'humoriste et comédien de 51 ans a été placé plusieurs heures en garde à vue au 1er district de la police judiciaire avant que celle-ci ne soit finalement levée. Un jeune de 19 ans, Abdel H., qui l'accusait de viol après avoir passé la nuit au domicile parisien de Pierre Palmade, est rapidement revenu sur ses accusations. "La personne qui avait porté plainte a très rapidement reconnu avoir menti", avait pour sa part expliqué à l'AFP Me Sabine Kuster, avocate du comédien.
Resté jusque là silencieux, Pierre Palmade s'est exprimé pour la première fois sur cette affaire. Dans la soirée du samedi 13 avril, l'humoriste s'est saisi de son compte Twitter pour y poster le message suivant : "Après 48h un peu dingues où j'ai fait les frais d'une mauvaise rencontre, je compte bien me remettre au travail et retrouver mon humour le plus vite possible. Il ne doit pas être bien loin. Amicalement, Pierre."
Alors que l'on avait appris dès le vendredi 12 avril qu'une mesure de CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) sera engagée pour acquisition et usage de stupéfiant (cocaïne) à l'encontre de Pierre Palmade - il sera convoqué en juin prochain -, de nouvelles informations concernent son faux agresseur. Ce dernier est convoqué en octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Paris pour être jugé pour "usage de stupéfiants" et "dégradations" comme le rapporte l'AFP, qui l'a appris du parquet de Paris.
Un magistrat du parquet lui a remis samedi une convocation à un procès devant le tribunal où il devra être jugé pour "dégradations de biens appartenant à autrui" et "usage illicite de stupéfiants". Dans l'attente de cette audience, il a été remis en liberté après deux jours de garde à vue et devra se soumettre à un contrôle judiciaire qui comprend une obligation de soins et l'interdiction d'entrer en contact avec l'humoriste, a précisé le parquet.