C'est au début du mois de janvier que la terrible nouvelle est tombée : Hélène Médigue, alias Charlotte Le Bihac dans la série de France 3 Plus Belle La Vie, ne reviendra plus ensoleiller le quotidien des fans chaque soir à 20h10.
Cette information, annoncée par elle-même dans le magazine Télé Star, a été violente pour les téléspectateurs, comme la manière dont elle a été évincée durant son congé maternité (mi-octobre 2009), à savoir par un simple courrier de Telfrance : "Quatre lignes formelles m'annonçant que mon rôle était supprimé", avait-elle expliqué.
Souvenez-vous, l'artiste de 39 ans, mariée au comédien Samuel Labarthe, maman d'une petite Mathilde, 6 mois, et de jumelles de 8 ans, prénommées Louise et Jeanne, avait évoqué le fait d'apporter l'affaire en justice : "La situation est tellement violente, ça me paraît impossible qu'on puisse être traité de la sorte. Je suis prête à aller devant un juge. [...] Je sais qu'il y a plus grave, mais je ne veux pas me laisser faire, ce serait trop simple".
Décidée, elle a donc entamé d'après nos informations exclusives une procédure prud'hommale afin de faire valoir ses droits et de prouver à la société de production qu'il n'est pas si facile d'évincer les "habitants du Mistral" ayant fait le succès du feuilleton. Cependant, avoir affaire à la justice n'est jamais chose aisée et se révèle être un véritable parcours du combattant.
Le 5 février dernier, l'audience, qui s'est tenue au Conseil de prud'hommes de Rambouillet, n'a pas été fructueuse. C'est en effet seulement 24 heures avant que les avocats de Telfrance ont envoyé leurs conclusions à la partie adverse, ce qui a laissé très peu de temps aux défenseurs de l'actrice pour contre-attaquer. Cependant, motivés et compétents, ils ont réussi a envoyer également leurs conclusions avant l'audience.
Tout aurait pu être terminé à l'issue des différentes plaidoiries si Telfrance n'avait pas demandé, en pleine audience, un report (réclamation qui avait déjà été faite précédemment et refusée par le Conseil). La requête de la société de production - qui a déclaré que la réception des pièces des avocats d'Hélène Médigue avait été trop tardive ! - a été acceptée. Après avoir refusé deux dates pour des raisons pratiques - gagner du temps est une tactique habituelle -, Telfrance a été obligée d'accepter que la prochaine audience se tienne à la fin du mois.
Devant ce ping-pong étonnant, l'intéressée, présente, s'est effondrée en larmes tant le chemin paraît encore long pour reconnaître qu'elle a été abusée. Rendez-vous donc à la fin du mois de février pour la suite de cette affaire complexe.
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