C'est devenu l'un des hommes forts de Didier Deschamps depuis la Coupe du monde 2018, à l'issue de laquelle la France a conquis sa deuxième étoile. Titulaire indiscutable dans son club du Paris Saint-Germain, Presnel Kimpembe forme une charnière centrale de choc avec Raphaël Varane chez les Bleus. Les deux joueurs ont encore montré leur solidité mardi 15 juin contre l'Allemagne, et ils tenteront d'en faire de même aujourd'hui face aux Hongrois. Si le défenseur de 25 ans se montre intraitable sur le terrain, il est très différent avec ses deux garçons Kayis et Kahil. À l'opposé de son attitude sur les terrains, il se montre toujours très aimant avec eux.
Si la vie est aujourd'hui douce pour le champion du monde, en couple avec la belle Sarah, sa compagne de longue date, la naissance de son premier garçon en 2017 a été une épreuve très dure pour le joueur et sa famille. Comme il l'a expliqué à ses 3 millions d'abonnés sur Instagram, le grand copain de Kylian Mbappé a vécu des moments très durs lors de l'accouchement de sa femme.
Tu viens de loin, très loin mon fils. Mais tu es un guerrier et aujourd'hui en bonne santé.
Le petit Kayis est né prématurément. "Tu viens de loin, très loin mon fils. Mais tu es un guerrier et aujourd'hui en bonne santé. Dieu merci pour ce cadeau ! Alors joyeux anniversaire Big Boy je t'aime mon fils", avait Presnel Kimpembe sur Instagram, au moment de la naissance de son fils. Ces mots accompagnaient une photo publiée le 5 octobre 2019, qu'il vient tout juste de supprimer. Elle est en revanche toujours disponible sur la page Instagram de sa compagne, Sarah.
Toujours en octobre 2019, Presnel Kimpembe s'était confié sur la naissance délicate de son fils, qu'il avait d'abord choisi de ne pas révéler, lors d'une interview accordée au Parisien. "Il est né à la fin du 5e mois de grossesse, faisait-il savoir pour la toute première fois. C'était compliqué, surtout pour sa mère. Elle était obligée d'aller à l'hôpital tous les jours pour donner son lait, faire des exercices de peau à peau pour que le bébé sente que sa maman était là. Après, pour moi aussi, ça a été compliqué. J'y allais la nuit pour me cacher, pour ne pas qu'on m'embête ou qu'on me demande des photos. C'était dur d'avoir le sourire pendant ces moments-là. Quand je finissais les matchs à l'extérieur, j'allais à l'hôpital vers 4h du matin, je repartais vers 6h et j'allais le lendemain à l'entraînement. C'était une vie un peu compliquée pendant quatre mois. C'est là que tu te rends compte que tu as de la chance d'avoir un enfant en bonne santé."
Aujourd'hui comblé et serein avec ses deux garçons, le défenseur des Bleus et du PSG ne cachait pas, il y a deux ans, avoir eu très peur pour son aîné. "Tu n'es jamais sûr à 100% qu'il va survivre quand il a des problèmes de poumons, de respiration. Parfois, il montait d'un étage, puis il fallait qu'il change de service, parce qu'il était tombé malade, se remémorait-il. Des problèmes comme ça sont difficiles à vivre, mais ça forge aussi le caractère."
Toutes ces angoisses sont aujourd'hui bel et bien derrière lui.