On risque désormais de revoir la princesse Eugenie d'York bien plus souvent dans la nightlife londonienne et les activités officielles de la famille royale : après deux années passées à New York, où elle s'était installée en 2013 pour travailler comme directrice de ventes aux enchères caritatives au sein de la société Paddle8, la fille cadette du prince Andrew et de Sarah Ferguson est rentrée en Angleterre.
Diplômée de littérature et d'histoire de l'art de l'Université de Newcastle en 2012, Eugenie, qui fêtait en mars dernier ses 25 ans, a pris depuis quelques jours ses nouvelles fonctions : un poste de directrice associée de la galerie d'art Hauser & Wirth, à Londres, qui l'a débauchée de son ancien emploi et l'a fait rentrer au pays moyennant un gros salaire.
De retour en Grande-Bretagne, la jeune femme, qui se voyait bien, avant son départ pour les Etats-Unis, se mettre au service de la couronne d'Angleterre, va pouvoir vivre pleinement son histoire d'amour avec son boyfriend Jack Brooksbank et reprendre ses petites habitudes dans la vie mondaine. Ce qu'elle a fait jeudi 30 juillet en 2015 en participant au "Ladies' Day" (la journée des dames) du Glorious Goodwood, prestigieux festival hippique annuel dont elle était l'invitée d'honneur.
Superbe et chic en robe blanche, veste taupe (que son chevalier servant porta galamment quand elle l'ôta) et talons hauts Rupert Sanderson (malgré l'invitation des organisateurs à privilégier les chaussures plates afin d'éviter les accidents qui ne manquent pas d'arriver chaque année), coiffée d'un chapeau Nerida Fraiman (qui a résisté aux bourrasques de la météo venteuse), la princesse Eugenie d'York était à son avantage au milieux des centaines de femmes de la bonne société et de socialites en goguette jouant la surenchère côté look en ce troisième jour de courses qui leur est dédié. Tout en sobriété, Eugenie s'est acquittée de la mission qui lui était dévolue en remettant à la cavalière Camilla Henderson le trophée de la Magnolia Cup Goodwood Ladies' Race.
Très complice, son amoureux depuis près de 5 ans, Jack Brooksbank, 29 ans, qui dirige des restaurants et des établissements de nuit à Londres, ne la quittait pas un instant. Le jeune homme, discret et respectant loyalement le devoir de réserve que la couronne exige de ceux qui l'approchent, avait parlé pour la première fois de leur histoire d'amour lors d'une interview à la fin de l'année 2013. "Nous sommes très amoureux", confiait-il à cette époque où leur idylle survivait surtout grâce à Skype, Eugenie étant partie vivre à New York quelques mois plus tôt. Le couple s'était rencontré en 2010 au ski à Verbier, en Suisse, par l'entremise d'amis communs. Fils de comptable, ce jeune homme bien élevé et très apprécié, qui n'est pas allé à la fac, aurait pu s'engager dans une carrière dans le monde de la finance, mais a préféré la voie de l'hôtellerie, commençant dans un pub-restaurant select de Chelsea, puis dans un hôtel du même quartier. Il a commencé en bas de l'échelle, mais avec de l'ambition : "Je veux créer une chaîne de pubs, c'est mon rêve depuis que j'ai 18 ans. J'ai des souvenirs précieux des rôtis au feu de bois du dimanche au pub, c'est quelque chose que je veux recréer."
"Ils sont parfaitement assortis", disent d'eux les amis d'Eugenie et Jack, dont le côté self-made man bosseur cadre bien avec l'esprit indépendant de la princesse, qui ne veut pas vivre au crochet de la couronne d'Angleterre. D'ailleurs, le prince Andrew et Fergie le considèrent déjà comme leur gendre...