Puisque la vie, même royale, ne saurait être faite que de réjouissances et de mondanités, et puisqu'elle a déjà affirmé son intention, tout comme sa soeur aînée Beatrice, de ne pas vivre aux crochets de la couronne d'Angleterre, la princesse Eugenie d'York s'apprête à faire son entrée dans la vie active. Et tandis que les deux soeurs, qui font décidément la paire - en minceur et en caractère -, s'affichaient totalement hystériques au Royal Ascot pour la victoire inédite d'un cheval de la reine lors de la Gold Cup, le voile se levait sur l'avenir professionnel de la cadette...
Le chroniqueur Richard Kay, observateur bien informé de la famille royale britannique qui partage ses découvertes avec le Daily Mail, annonce en effet que la princesse Eugenie d'York a décroché un contrat à temps plein. A New York, dans un premier temps.
Après avoir décroché en juillet 2012 son diplôme (mention très bien) en littérature et histoire de l'art à l'Université de Newcastle, pour la plus grande fierté de ses parents le prince Andrew et Sarah Ferguson, la demoiselle avait fait savoir, via un communiqué de Buckingham Palace, qu'elle souhaitait se laisser le temps d'explorer plusieurs pistes professionnelles. Il semblerait que son stage effectué en fin d'année au sein de la prestigieuse maison d'enchères Christie's à Londres, dont son cousin le vicomte Linley est le directeur (ça aide, sans doute...), lui ait donné des idées : âgée de 23 ans, Eugenie d'York, devrait prochainement rejoindre la jeune mais déjà réputée maison d'enchères en ligne Paddle8, fondée en mai 2011, basée à New York, spécialisée dans l'art et déjà connue pour ses ventes caritatives. Une entreprise cofondée par Alexander Gilkes, un ancien de la prestigieuse école britannique d'Eton, dont le frère Charlie Gilkes, figure de la jet-set et de la nuit londonienne, est un ami des têtes couronnées (ça aussi, ça peut aider, non ?).
Si la princesse Beatrice, diplômée en 2011, a trouvé un emploi dans le monde de la finance auquel appartient son compagnon Dave Clark, elle qui ambitionnait en premier choix de se trouver une place dans l'univers de la mode, sa soeur aura a priori réussi à rester un peu plus dans son domaine de prédilection. "Depuis qu'elle a quitté la fac, raconte un ami, Eugenie s'est employée à travailler dans le monde des arts et a effectué quelques stages mais s'apprête désormais à jouer un rôle permanent à un niveau plus important. A partir d'octobre, elle ira vivre et travailler à New York, avant de rentrer à Londres, où la société doit ouvrir un bureau."
Un tremplin qui implique de se séparer, du moins provisoirement, de son boyfriend Jack Brooksbank, qui travaille de son côté dans le monde des pubs gastronomiques. Un proche du couple assure que les amoureux sont d'ores et déjà prêts à faire des allers-retours.
Après Beatrice, Eugenie se met au travail. Voilà qui va à l'encontre de ce que le prince Andrew souhaitait pour ses filles - étant de sang royal, elles devaient selon lui jouer un rôle central dans la famille royale - mais se trouve en accord avec l'effort impulsé par le prince Charles, héritier du trône, pour réduire le nombre de royaux actifs en premier ligne, pour des raisons budgétaires. Et c'est certainement aussi ce qui convient le mieux aux intéressées elles-mêmes : dévouées à leur grand-mère la reine et intéressées par un vrai rôle au service de la monarchie, comme en témoignait par exemple leur première mission internationale, en Allemagne en janvier dernier, les princesses Beatrice et Eugenie, qui seront sixième et septième dans l'ordre de succession après la naissance du bébé de William et Kate, ont clairement fait savoir leur intention de faire carrière, comme leur mère (enfin, si possible en mieux).