Quelles que soient les crises qu'ils traversent, sportive (comme ce fut le cas du premier au Barça) aussi bien que... morale (on va dire ça comme ça, concernant le second), le business de Thierry Henry et Nicolas Anelka est une entreprise qui ne connaît pas la crise.
Titi a pris sa retraite internationale après 123 capes sous la tunique bleue et 51 buts - record à battre. Aux Etats-Unis, où il a rejoint la franchise de MLS des New York Red Bulls moyennant un contrat qui lui octroie un salaire mirobolant de 4,35 millions d'euros, Thierry Henry a trouvé le parfait eldorado, lui qui apprécie tant la vie à Big Apple, pour finir sa carrière.
Nicolas Anelka, lui, est à la retraite internationale imposée. Le joueur, après le scandale né de son comportement lors de la Coupe du monde, s'est cette semaine gargarisé de la sanction qui lui a été infligée par la commission de discipline fédérale : "Je suis mort de rire", a-t-il lâché concernant la peine de 18 matches de suspension en équipe de France. Révélant qu'il avait de toute façon l'intention de dire adieu au maillot bleu à l'issue du Mondial (sa première et dernière Coupe du monde), il en a rajouté en disant que jouer en bleu sous les couleurs de Chelsea chaque semaine le satisfaisait pleinement.
Si le fiasco des Bleus a entraîné des conséquences collectives en matière de sponsoring et de publicité, individuellement, le business des gros clients ne devrait pas en pâtir.
Henry, sportif français le mieux payé en 2009 (près de 19 millions d'euros), est notamment l'ambassadeur de géants tels que Gillette, pepsi ou encore Reebok. Son arrivée très star au pays de l'Oncle Sam pourrait encore booster sa cote. Quand à Anelka, si Quick s'est notamment désolidarisé après le début de "l'affaire", on n'imagine pas les marques le bouder trop longtemps.
En attendant de nouvelles campagnes mettant à l'honneur les footballeurs les plus célèbres, nous vous proposons de rédécouvrir la fameuse campagne "foot" de la marque de chips Pringles. Une série de spots (ci-dessus, celui - qui date de 2008 - avec Henry, Torres, Owen, Kuyt, et celui avec Anelka, Crouch, Fabregas et... Kuyt) mettant en scène des "tricks" avec une boîte de Pringles en lieu et place d'un ballon, qui avait rencontré un certain succès et généré des répliques sur Internet - des amateurs postant leurs propres prouesses sur YouTube.
Bonne vitrine pour la marque, même si... cette pratique est à réserver exclusivement aux amateurs de miettes.
G.J.