Rachida Dati a-t-elle levé le voile sur l'un des plus grands mystères politiques de ces dernières années ? Mardi, nos confrères du Point écrivaient que l'ancienne garde des Seaux assignait l'homme d'affaires Dominique Desseigne, PDG du groupe de casinos et hôtels Lucien Barrière, pour "reconnaissance de paternité" dans un tribunal hors de Paris. Dati dément, s'indigne de cette nouvelle intrusion dans sa vie privée, l'intéressé confirme mais ne commente pas. Depuis, le service juridique d'Europe 1 sort l'information à son tour et précise que l'assignation a été déposée auprès d'un tribunal de Versailles. Tribunal qui recevrait Dati et Desseigne (ou leurs avocats, leur présence n'étant pas obligatoire) le 6 novembre prochain à huis clos.
Toujours selon Le Point, une première audience s'est tenue jeudi 4 octobre devant la chambre civile du tribunal de grande instance de Versailles. La présidente a pris connaissance des arguments de chaque camp. "Me Guillot-Bouhours, l'avocate parisienne de l'ancienne garde des Sceaux, a argumenté dans son assignation que 'Dominique Desseigne reconnaît avoir eu des relations intimes avec Mme Rachida Dati', écrivent nos confrères. Une liaison qui correspondrait aux dates où sa cliente serait tombée enceinte de sa fille Zohra." La fille de Rachida Dati est née le 2 janvier 2009.
Le bras de fer entre Rachida Dati et le playboy millionnaire Dominique Desseigne s'annonce... des plus inélégants. Si l'on en croit les informations du Point, la défense de Desseigne consisterait à dresser la liste des pères potentiels de la fillette en compilant des articles de presse, mais pas que, eux-mêmes colportant on-dit et rumeurs... Pour l'heure, Rachida Dati poursuit son combat politique. Dans sa ligne de mire, peut-être, la mairie de Paris.