Rachida Dati a-t-elle dévoilé l'identité du père de sa fille en entamant une procédure ? Pour LePoint.fr, c'est une certitude puisque l'ancienne Garde des Sceaux aurait assigné Dominique Desseigne, le PDG du groupe de casinos et hôtels Lucien Barrière, pour "reconnaissance de paternité" devant un tribunal civil hors de Paris. Une assignation confirmée par Desseigne en personne. Contactée par Le Point, elle nie une première fois, mais nos confrères campent sur leur version. Dati publie alors communiqué de presse sur sa page Facebook officielle... et elle n'est pas contente :
"Depuis 6h ce matin, je suis harcelée par des journalistes à propos de ma fille et de sa vie privée, à l'affût d'un ragot ou de détails inappropriés.
Je suis outrée par ces comportements qui m'ont obligée à ne pas scolariser ma fille aujourd'hui. De plus, je suis particulièrement déçue que des femmes journalistes se prêtent également à ces pratiques malsaines d'intrusion par la force dans la vie intime d'une petite fille de 3 ans et demi.
Ces journalistes savent que ma fille est souvent suivie par des personnes souhaitant la photographier ou avoir des informations sur sa famille.
Alors que depuis cinq ans, je suis régulièrement l'objet d'attaques, de polémiques, de calomnies et de tentatives répétées d'intrusions dans ma vie privée, jamais je n'ai cédé, jamais je n'ai réagi ou je ne me suis plainte.
Aujourd'hui, trop c'est trop, en tant que femme et en tant que maman, je demande pour ma fille, pour son équilibre, que tout cela cesse !
Je souhaite que l'on respecte ma famille et particulièrement la santé de ma fille, souvent perturbée par ce type d'agissements."
Un communiqué qui n'adresse aucun démenti supplémentaire sur le fond de l'information du Point : l'assignation de Dominique Desseigne. Depuis la naissance de sa fille Zohra, le 2 janvier 2009, Rachida Dati a mis tout son coeur et son énergie à protéger son enfant et le père de cette dernière. En janvier dernier, elle déclarait au magazine Elle : "Je n'ai pas envie de le gêner. C'est très protecteur d'avoir une partie de ma vie qui reste intime. Mon mariage forcé, personne n'était au courant, pas même le président, et, finalement, tout le monde l'a su car on a fouillé mon passé avec obstination."
Affaire à suivre...